Ce que les clubs de la Ligue 1 gagnent de leurs sponsors

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En Ligue 1, les revenus du sponsoring sont inégalitaires d’un club à un autre. Surtout, du PSG au reste.

A quel points nos clubs de foot, de la Ligue 1, dépendent des revenus qu’ils génèrent de leurs sponsors. Pour majorité, c’est peu. Et même quand cela augmente, le ratio ne dépasse par le tiers. Pas même les 30%. Sauf… au Paris Saint-Germain. Où, tel que nous l’avons observé à Sportune, le poids des partenaires commerciaux pèse pour moitié environ, de l’ensemble du chiffre d’affaire généré, sur la saison 2020-2021 ; celle qui sert ici en référence.

Au PSG, le sponsoring pèse près de la moitié du CA. Contre moins du tiers en Ligue 1

Parce que c’est véritablement le seul mécanisme sur lequel le club champion de France peut agir – différemment des droits de la télé, ou de la billetterie, dans un Parc des Princes toujours plein -, le board parisien nourrit de gros efforts pour engranger des commanditaires, avec le double avantage, d’une part de pouvoir plus facilement s’internationaliser, que le reste du plateau des équipes françaises. Et d’autre, d’un actionnaire d’état, le Qatar, qui facilite les relations avec les marques locales (l’office de tourisme, la Qatar national bank, Ooredoo, Qatar Airways, Aspire, sont tous associés au PSG).

Les revenus du PSG sont dix fois supérieurs à l’OM, cent fois au FC Lorient

Rendez-vous compte, que les revenus que Paris tire de ses sponsors sont dix fois plus élevés qu’à l’Olympique de Marseille, qui n’a pourtant pas à rougir de sa popularité, sur son territoire. Même s’il est possible que depuis, le rapport ait diminué sous le double effet de l’extension du contrat du club phocéen, avec son équipementier Puma et du changement à venir, de marqueur sur le maillot, avec Cazoo, à la place d’Uber Eats. Entre le PSG et l’OM, se glisse l’OL sur l’axe du milieu, au classement des revenus du sponsoring ; les Gones ont adidas pour les habiller et l’ex-soutien du PSG, la compagnie Emirates, pour partenaire majeur.

Une saison 2020-2021 dernière fortement marquée par le contexte de la Covid

Si, avec le PSG, le sponsoring du foot français est quelque chose de très inégalitaire, c’est vrai aussi d’une division à une autre. Sur cette saison 2020-2021 par exemple, le Toulouse Football en Ligue 2, a généré quasiment autant de recettes (2, 3 M€), que les clubs d’Angers (2,7 M€) ou de Reims (2,6 M€), et plus que le Nîmes Olympique (1,3 M€) qui évoluaient tous trois dans l’élite. Rappelons quand même que cet exercice 2020-2021 a été particulièrement singulier, dans un monde « covidé », qui a eu des conséquences sur l’économie des clubs et notamment les contrats commerciaux. Il est aussi à noter, que les équipes ne déclarent pas toujours la même chose, à la ligne du sponsoring, certains inclus le par exemple le merchandising, et d’autres non.

Ce que les clubs de la Ligue 1 gagnent de leurs sponsors (saison 2020-2021)

Club

Revenus sponsoring/commercial

Ratio du sponsoring sur le CA*

Angers

2,7 M€

9,6%

Bordeaux

2,9 M€

7,1%

Brest

4,4 M€

16,1%

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