"À l'époque, tu concluais un transfert avec une bière"
Comment a germé l'idée de ce livre ?
David : J'avais des souvenirs du Racing des années 1980 et 1990, des images comme tout le monde. Mais durant le premier confinement, j'ai davantage creusé l'histoire du club. J'ai été surpris de voir à quel point les transferts avaient eu, dès le départ, une vraie importance. Je croyais que c'était venu plus tard, en fait. Mais dès 1909-1910, soit à peine quatre ans après la création du club, il n'existe plus s'il ne recrute pas. À l'époque, Lens était l'équivalent de Grenay ou Billy-Montigny, et le club ne jouait pas dans la même cour qu'Arras ou Béthune. C'était vraiment un club de village, pas du tout un phare dans le bassin minier.
Greg : David s'est rendu compte qu'il y avait peu d'ouvrages sur ce club qui a 115 ans, et qu'il y avait une autre manière de se pencher sur le Racing. Si Raymond Couvreur, le premier recruteur, ne se bat pas…