Élisabeth Borne fait de la lutte contre le harcèlement scolaire la « priorité absolue de la rentrée 2023 »

Lucas, élève du collège Louis Armand de Golbey (Vosges), et Lindsay, collégienne de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), se sont suicidés les 7 janvier et 12 mai derniers. Les deux adolescents étaient tous deux âgés de 13 ans et victimes de harcèlement scolaire de longue date, bien qu’inscrits dans des établissements engagés dans le programme « pHARe » de lutte contre le harcèlement à l’école.

Confronté à ces deux tragédies qui émeuvent les Français, le gouvernement a promis un renforcement de sa cellule de lutte et le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a confirmé s’y atteler. Au cours d’une séance de questions et de réponses à l’Assemblée nationale, Élisabeth Borne a insisté à son tour sur la volonté de l’exécutif de « faire de la lutte contre le harcèlement la priorité absolue de la rentrée 2023 ».

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« Le harcèlement est un fléau qui mine le quotidien de milliers de jeunes et cause trop souvent des drames, la détresse, la dépression et parfois même le suicide. Le décès de Lindsay en est un terrible exemple et je veux dire ici toute ma solidarité et mon soutien à sa famille et ses amis », a déclaré la Première ministre lors de la séance, dont les propos ont été relayés par l’Agence France-Presse.

Formation obligatoire, élève harceleur écarté…

La cheffe du gouvernement a ensuite énuméré les pistes prises pour tenter d’endiguer le problème du harcèlemen...


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