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Éric Piolle sur le burkini: «En pratique, les islamistes intégristes ne vont pas du tout à la piscine»

Le maire de Grenoble a répondu, lundi 16 mai sur France Inter, à la polémique du burkini en utilisant divers exemples et en se dédouanant de toutes critiques. Pour lui, elles seraient dues à la «zemmourisation de l’espace public».

Sur France Inter, le maire de Grenoble Eric Piolle a tenté de défendre l’autorisation du burkini dans les piscines municipales en expliquant que la mairie ne fait « pas ce règlement pour autoriser le burkini, [mais pour] enlev[er] des interdits qui sont récents et souhait[er] que chacun puisse se baigner comme il le souhaite dans le respect de l’hygiène. » Il a également ajouté qu’il était pour « que les femmes puissent venir seins nus comme les hommes, il n’y a pas de raison de transformer la femme en objet sexuel. »

Le maire a aussi déclaré que, même s’il « comprend l’émotion que cela peut susciter », pour lui cela est un faux problème car « en pratique, les islamistes intégristes ne vont pas du tout à la piscine. » D’après ses dires, « oppresser les femmes au nom du fait qu’elles soient sous emprise de leur mari ou de leur chef religieux, c’est ce qui a été fait longtemps pour dénier le droit de vote aux femmes. Laissons les femmes libres et les combats d’émancipation se tiennent partout. »

Il a affirmé que « ce qui est une inégalité est d’imposer des vêtements aux femmes », tentant un comparatif des plus fallacieux avec les joueuses de volleyball en petites tenues : « On n’oblige pas les femmes à se dépoiler pour le plaisir du sport non plus. Il faut arrêter ses injonctions à se vêtir ou dévêtir. » Autre argument d’Éric Piolle : « Des personnes ne souhaitent pas exposer leur corps car elles ont des cicatrices, des processus de changements de genre, ça ne concerne pas le service public, je suis universaliste. Il n’y a pas de laïcité à la piscine, comme dans la rue […] Il n’y a pas de vêtement de liberté, les femmes s’habillent comme elles veulent. »

Le maire a ensuite défendu son bilan : « Nous sommes arrivés avec(...)


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