On était à Séville, avec les supporters de Rangers et ceux de l'Eintracht
Au bout du bout de ce long mercredi, alors que tout est fini, une question se pose à Séville. Du silence des marées de Rangers regagnant tristement leurs pénates après la défaite ou de la liesse générale à la fanzone de l'Eintracht Francfort au moment où l'ultime tir au but a été converti, quel moment de la soirée a été le plus assourdissant ? Difficile d'y répondre. Plus difficile, en tout cas, que d'apprécier l'explosion absolue de joie à 23 heures 55, sur le Prado de San Sebastián, les jardins où étaient parqués les supporters francfortois privés de billet. Sur chaque tir au but adverse résonnaient jusqu'au Sánchez-Pizjuán les "Kevin Trapp, Kevin Trapp", unique manière devant l'écran de se faire soutien de celui qui s'apprêtait à devenir le héros du…