Les États-Unis évitent in extremis un défaut de paiement

Après plusieurs semaines de négociations mouvementées, l’économie américaine a finalement évité le pire. Le Sénat des États-Unis a approuvé ce jeudi le relèvement du plafond de la dette du pays, écartant in extremis le scénario d’un défaut de paiement. Le président Joe Biden a salué « une grande victoire pour l’économie et pour le peuple américain ».

Les sénateurs ont approuvé un accord bi-partisan entre démocrates et républicains, déjà validé mercredi par la Chambre des représentants. Cet accord doit désormais être ratifié par Joe Biden, qui s’est dit « impatient » de promulguer le texte.

« La perte de millions d’emplois » évitée, selon la secrétaire au Trésor

Les États-Unis avaient seulement jusqu’à lundi pour relever le plafond de leur dette et éviter la faillite. « Un défaut de paiement aurait causé de graves difficultés aux familles américaines, entraînant potentiellement la perte de millions d’emplois et de milliers de milliards [de dollars] de richesse pour les ménages », a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen dans un communiqué, se disant « ravie » du vote des sénateurs.

Obtenu au forceps après des négociations tumultueuses, l’accord sur la dette prévoit une baisse des dépenses publiques, un point non négociable exigé par les républicains. Les conditions pour bénéficier de certaines prestations sociales seront notamment durcies.

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