Avec 16 319 spectateurs, Nanterre établit un nouveau record mais s'incline contre l'Asvel
L'Asvel a remporté dimanche son opposition face à Nanterre (82-61) à La Défense Arena, devant 16 319 spectateurs, un nouveau record dans le Championnat de France.
Et puis soudain, ce fut le noir salle. Au retour des vestiaires, Nanterre a sombré sans retour possible. L'Asvel a sorti les barbelés - de bon ton à La Défense Arena -, s'est mise à toucher tous les ballons, et à enchaîner les contre-attaques, conclues tantôt par des tirs à 3 points, tantôt par des passes derrière la tête de Nando De Colo (6 points, 9 passes), des dunks ou des spin moves d'Amine Noua (17 points à 7/9 au tir, 6 rebonds).
Après ce 24-4 rédhibitoire, les hommes de Pascal Donnadieu pointaient à 43-67 (28e). La rencontre de gala de la 23e journée avait livré son verdict bien avant le buzzer final (61-82). Dommage pour le suspens, les 16 319 spectateurs (record pour un match du Championnat de France), et la fête organisée dans l'ex U Arena.
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Cette équipe de Nanterre, à la croisée des chemins et trop diminuée, ne pouvait rééditer l'exploit de 2018 (victoire 81-80, même salle, même adversaire), face au triple tenant du titre de champion, qui a depuis changé de dimension tant sportive que financière.
Dix ans après son sacre surprise en Championnat, l'équipe a encaissé une cinquième défaite lors des six derniers matches de Betclic Elite et va vivre une fin de saison périlleuse, son maintien pas encore en poche (8-15, seulement une victoire d'avance sur la lanterne rouge, Blois, 7-16).
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Nanterre avait bien résisté avant le break, recollant après un départ manqué. L'Asvel avait pris le meilleur départ (15-4), puis une avance confortable (27-15) en début de deuxième quart, avant de voir son hôte revenir à sa manière, en emballant le rythme, grâce à une forte adresse longue distance (5/11 à la pause dont un 4/6 pour le duo Rion Brown - Bastien Pinault, contre un 2/9 pour Villeurbanne).
Ce quatrième succès en cinq rencontres de Championnat - alors qu'ils restent sur sept défaites de rang en Euroligue - permet aux hommes de TJ Parker de rejoindre Le Mans à la cinquième place (13 victoires-9 défaites), en embuscade pour la quatrième place (Dijon, 14-9), synonyme d'avantage du terrain en quart de finale.