2003 : quand Ancelotti ne rimait pas encore avec réussite
Nous sommes en 2003 et à l'heure des demi-finales de Ligue des champions entre le Milan et l’Inter, un homme attire les projecteurs : Carlo Ancelotti. Depuis son arrivée sur le banc rossonero il y a un an et demi, l’ancien chouchou de Sacchi est parvenu à relancer la machine rouge et noir. Jusqu'où ?
Rembobinons la cassette et revenons au 5 novembre 2001. Le lendemain de la défaite du Milan (1-0) sur la pelouse du Torino après notamment un penalty manqué de Pippo Inzaghi, Fatih Terim est remercié par Silvio Berlusconi, quatre petits mois seulement après son intronisation dans la cité lombarde. Une décision pour le peu surprenante, deux semaines seulement après le triomphe des Rossoneri dans le derby (4-2). « Le président est fier de nous, de la victoire et surtout de notre prestation », déclarait le tacticien turc après la rencontre. Mais comme souvent, c’est Don Silvio qui fait la pluie et le beau temps, et cette défaite à Turin lui est restée en travers de la gorge.
Le président du Conseil des ministres à ses heures perdues doit donc désormais trouver son nouvel entraîneur. Si certains bruits de couloir annonçaient un possible retour d’Arrigo Sacchi, Berlusconi décide de jeter son dévolu sur l’ancien protégé du Prophète de Fusignano : Carlo Ancelotti. Au chômage depuis son départ de la Juve à l’été 2001 – club où le surnom du « perdant » lui colle encore à la peau en raison des deux Scudetti manqués de peu face à la Lazio, puis à la Roma – l’ancien milieu rossonero n’a pas hésité une seule seconde lorsqu’il a reçu le fax du Cavaliere. Neuf ans après son dernier match avec la tunique rouge et noir, Carlo Ancelotti est de retour à Milanello, cette fois-ci avec le costume d’allenatore (et quelques cheveux blancs en plus, on vous l’accorde).…
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