« Nos 5 propositions pour produire 50 000 logements à coût zéro », par les dirigeants de Real Estech

Le logement a eu sa semaine médiatique. Lancée par la dirigeante de Nexity, elle a été alimentée par le président du Medef et les alertes de la Fédération française du bâtiment sur 100 000 emplois à risque, obligeant un gouvernement et une Première ministre, jusqu’alors absolument muets sur le sujet, à se positionner.

Mais il serait illusoire de croire que cela va faire évoluer la doctrine de l’État sur le logement. La haute administration des finances publiques est imprégnée par la double conviction qu’il y a suffisamment de logements dans le pays et que la politique publique du logement française serait plus dispendieuse qu’ailleurs contribuant à l’inflation des prix.

L’idée d’une baisse des prix par le renchérissement du coût des crédits est bancale

L’idée qu’une correction des prix par une baisse de la demande serait salutaire est même assumée dans les couloirs. Le Conseil national de la refondation consacré au logement a été décalé en dernière minute. Quoiqu’il en sorte les arbitrages ne seront guère favorables à de nouvelles mesures de soutien. Le ministre des comptes publics vient d’affirmer que le logement sera particulièrement concerné par la baisse des dépenses publiques envisagée pour le budget 2024.

Convenons que l’objectif de tenue des finances publiques est légitime mais que l’idée d’une baisse des prix par le renchérissement du coût des crédits est bancale. D’ailleurs les prix du marché de l’ancien résistent incroyablement bien en valeur comme en...


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