Avec Abdelaziz Bouhazama, le bilan d'Angers est pire que sous Gérald Baticle
Dernier de Ligue 1, le SCO n'a pas inversé la spirale négative dans laquelle il se trouve malgré le changement d'entraîneur. Pire, Angers n'a pas gagné depuis la nomination d'Abdelaziz Bouhazama.
Trois mois après la nomination d'Abdel Bouhazama sur le banc d'Angers en remplacement de Gérald Baticle, chargé de redynamiser un groupe à la dérive, le choc psychologique se fait toujours attendre en Anjou.
« Je n'ai toujours pas gagné un match de L1 en tant que coach (la dernière victoire du SCO en Championnat remonte au 18 septembre, 1-0 à Nice) . Pour moi, c'est important aussi », reconnaît l'ancien directeur du centre de formation qui va diriger son dixième match de Championnat cet après-midi, face à l'OL (vainqueur 5-0 à l'aller, 6e journée).
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Mathématiquement, la situation s'est aggravée depuis la prise de fonction de Bouhazama : plus que jamais lanterne rouge, Angers a vu son retard doubler sur le 16e et premier non-relégable, passant de cinq à dix points.
Certes, la défense s'avère moins poreuse depuis qu'il a pris les rênes de l'équipe (1,8 but encaissé par match contre 2,3) et concède moins de tirs (11,6 contre 13,3), mais l'attaque est particulièrement inoffensive, marquant moitié moins que sous Gérald Baticle.
Où est passée la fameuse « dalle angevine » ? Inconstants, les joueurs ne montrent pas le caractère d'un groupe qui joue sa survie dans l'élite, à l'image du pourcentage de duels gagnés, en baisse de trois points par rapport à l'ère Baticle (47,9 % versus 50,8 %).
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