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AC Milan: la ravageuse punchline d'Ibrahimovic contre les supporters de Vérone qui le sifflaient

AC Milan: la ravageuse punchline d'Ibrahimovic contre les supporters de Vérone qui le sifflaient

Une dernière punchline à son image. Zlatan Ibrahimovic (41 ans) a fait chavirer San Siro en allumant les supporters du Hellas Vérone qui le sifflaient pendant son discours d’adieux sur le terrain de l’AC Milan. A l’issue de la victoire milanaise (3-1), l’attaquant suédois a pris le micro pour annoncer sa retraite à l’âge de 41 ans. Un moment très émouvant que les supporters adverses ont décidé d’accompagner de sifflets bruyants et constants.

"Sifflez, sifflez… c’est le meilleur moment de votre saison de me voir"

Ce qui n’a pas du tout déstabilisé la star suédoise, jamais à court de réparti. L’attaquant a même retourné la situation en sa faveur, comme il a pris l’habitude de le faire tout au long de sa carrière. "Sifflez, sifflez… c’est le meilleur moment de votre saison de me voir", leur a-t-il lancé en les pointant du doigt. Clameur générale de San Siro qui a approuvé la pique de sa star à une équipe qui jouera un match de barrage pour éviter la relégation en Serie B face à la Spezia le 11 juin.

Le départ de Zlatan Ibrahimovic de l’AC Milan avait filtré dans la presse quelques heures avant le coup d’envoi. En fin de contrat en juin, l’attaquant espérait poursuivre une saison supplémentaire et confiait même avoir une offre de Monza sur la table. Il a finalement pris la décision de mettre un terme à sa riche carrière, en laissant couler de chaudes larmes sur son visage. "C'est le moment de dire au revoir au football, pas seulement à vous, a-t-il lancé. Il y a trop d'émotions maintenant, allez Milan et au revoir."

"Ça a été une carrière longue, dont je suis fier, a-t-il ajouté en conférence de presse. Aujourd'hui c'était ma dernière journée de professionnel. Je voulais remercier Milan et toutes les équipes avec lesquelles j'ai joué. Profitons maintenant, un nouveau chapitre commence. Quand je me suis réveillé (dimanche matin, ndlr), il pleuvait, je me suis dit que même Dieu était triste (sourire). Même ma famille n'était pas au courant (de sa décision), je ne l'avais dit à personne. Je voulais que, quand j'allais l'annoncer, tout le monde l'apprenne en même temps. Mais les émotions étaient trop fortes, j'avais l'impression d'être un zombie. Le football m'a fait devenir un homme, m'a fait connaitre des gens que je n'aurais jamais pu rencontrer, j'ai voyagé partout dans le monde grâce au football..."

Article original publié sur RMC Sport