Accusé de viol, un maire du Puy-de-Dôme a été exclu du Parti socialiste

Pour sa toute première décision, la commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du Parti socialiste s’est montrée intransigeante. Selon les informations de Mediapart et de La Montagne, celle-ci a décidé de l’exclusion d’un maire du Puy-de-Dôme accusé de viols sur mineur.

Anthony Palermo, maire PS de Saint-Éloy-les-Mines, a fait l’objet d’une plainte de la part d’une militante qui l’accuse de l’avoir violée en 2017, alors qu’elle était mineure. La plainte a été déposée en décembre 2020 et classée sans suite par la justice le 29 août 2022, faute, pour les enquêteurs, d’être parvenu à établir l’absence de consentement de la plaignante.

Toutefois, la commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du PS, qui a vu le jour en octobre 2022, a décidé de se saisir prioritairement de cette affaire, qui avait fait beaucoup de remous localement.

Menacé de suspension, Anthony Palermo s’était alors tout de suite mis en retrait du parti.

Anthony Palermo a « manqué à ses devoirs et obligations »

Une procédure interne a été menée, tout comme des entretiens individuels des deux parties, et après un examen de plus de trois mois, il a été décidé d’exclure définitivement le maire du parti, le 13 avril dernier. Une décision que l’élu n’a pas contestée et qui est désormais définitive.

Le Puydomois de 27 ans s’est alors vu notifier d’un courrier expliquant que la commission considère que « même si la plainte a été classée sans suite […], l’expertise psy...


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