Agression de Kenzo : le président de l’AC Ajaccio conteste la version des parents

 Alain Orsoni, le président de l’AC Ajaccio, a donné ce jeudi 8 juin une autre version de l’agression de Kenzo, 8 ans, en marge du match de Ligue 1 samedi entre Ajaccio et Marseille.
Alain Orsoni, le président de l’AC Ajaccio, a donné ce jeudi 8 juin une autre version de l’agression de Kenzo, 8 ans, en marge du match de Ligue 1 samedi entre Ajaccio et Marseille.

SPORT - « Déjà, le gosse n’a pas été frappé. » Alain Orsoni, le président de l’AC Ajaccio, a donné ce jeudi 8 juin dans Le Parisien sa version de l’agression de Kenzo, 8 ans, en marge du match de Ligue 1 samedi entre Ajaccio et Marseille, au motif qu’il portait un maillot de l’OM. Une histoire qui avait bouleversé beaucoup de Français, jusqu’à Emmanuel Macron.

Le jeune supporter marseillais atteint d’un cancer au cerveau a été pris pour cible dans le stade, ont raconté dès le samedi soir ses parents. L’AC Ajaccio évoquait des « actes inqualifiables » dimanche. Mais dans un communiqué publié jeudi, Alain Orsoni réfute désormais le récit des parents de l’enfant après avoir vu les vidéos des caméras de surveillance et affirme que « la vérité est tout autre ».

La gravité des agissements « très nettement exagérée »

« Il semblerait, hélas, que les informations communiquées immédiatement après les faits ne soient que très partiellement conformes à la réalité », écrit le dirigeant dans ce document consulté par le journal l’Équipe. Il juge par ailleurs que « le contenu de l’enregistrement de la vidéo-surveillance, révèlent que la vérité est toute autre et que la gravité des agissements de certains supporters ajacciens, au demeurant répréhensibles, a été très nettement exagérée. »

Le président du club corse dit aussi s’être senti « berné » après s’être « associé aux manifestations de soutien vis-à-vis de cette famille et condamné avec fermeté les faits tels qu’on les avait exposés ».

Selon ses dires, l’intrusion de supporters ajjaciens dans la loge n’a duré que 12 secondes et la maman n’était pas présente. « Toute la presse nationale a parlé de cette affaire et même le président de la République… Je me dois de défendre mon club. J’ai l’expérience du traitement que nous réservent de nombreux médias, donc je me dois de réagir », a-t-il encore affirmé dans les colonnes du Parisien.

Le procureur de la République d’Ajaccio a ouvert une enquête pour violences en réunion concernant l’agression dont ont été victimes Kenzo et sa famille dans l’enceinte du stade de la ville corse.

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