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Agression du petit-neveu de Brigitte Macron : deux hommes condamnés, le troisième relaxé

À la barre du tribunal d’Amiens, tous jurent qu’ils ne connaissaient pas la victime. Pour le juge, comme pour la victime, Jean-Baptiste Trogneux, ses liens de parenté avec la Première dame ne font pourtant aucun doute quant aux mobiles de son agression du 15 mai dernier.

Au cours de cette audience, seul Florian, un homme illettré déjà condamné pour viol, a reconnu avoir donné « une claque » à la victime pour défendre « les copains ». Les deux autres, dont le plus âgé est sous curatelle, déjà condamnés pour violences, admettent avoir mis des poubelles devant l’enseigne mais ont nié avoir porté des coups.

À l’issue d’un procès mettant en évidence leur grande précarité, deux hommes ont finalement été condamnés à 12 et 15 mois de prison ferme. Un troisième prévenu a été relaxé par le tribunal correctionnel d’Amiens « au bénéfice du doute ».

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« J’ai vu un individu se faire massacrer »

Le 15 mai dernier, Jean-Baptiste Trogneux, gérant de la célèbre chocolaterie du même nom, a été attaqué devant sa boutique, ce qui lui vaudra quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT). À la barre, un voisin résume la scène : « J’ai vu un individu se faire massacrer. »

Tout débute, selon le récit du président, par un « groupe de personnes », qui place « des conteneurs poubelles » devant le magasin, en plein centre-ville d’Amiens. « Craignant que sa vitrine vole en éclats », Jean-Baptiste ...


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