Alexandre Benalla évoque des « erreurs de jeunesse » et sa vie en Suisse lors de son procès en appel

Costume gris anthracite, chemise blanche et cravate bleue, c’est un Alexandre Benalla tout en contrition qui est apparu devant la cour d’appel de Paris, ce vendredi 9 juin, peu avant 10 heures.

L’ancien homme fort de la sécurité du président de la République, entre 2017 et 2018, est jugé en appel jusqu’à la semaine prochaine, après sa condamnation, en novembre 2021, à trois ans de prison dont un ferme, à purger sous bracelet électronique, pour « violences en réunion » et « immixtion dans une fonction publique » (celle de policier). Mais également pour « faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d’un insigne », car il a continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Élysée, fin juillet 2018.

« Je conteste une partie du jugement en première instance mais je reconnais le faux et usage de faux », explique le jeune homme, âgé de 31 ans aujourd’hui, dans un flot de paroles rapide dont il s’excuse à plusieurs reprises. « Je reconnais aussi le recel des images de vidéo protection que j’ai remises à Ismaël Emelien (alors conseiller de l’Élysée), à sa demande »

J’ai perdu toute crédibilité quand j’ai parlé d’un '' pistolet à eau ''…

Alexandre Benalla, à la barre

« Je reconnais aussi le port prohibé d’arme, le soir du 28 avril 2017 (après une réunion politique du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, à Poitiers), précise-t-il encore à la barre, les mains parfois croisées et s’exprimant sans note. Lorsque j’ai parl...


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