Alexis Pinturault, en tête du combiné des Championnats du monde : « La confiance est là »
Meilleur temps du super-G ce mardi matin, Alexis Pinturault peut viser le podium après le slalom du combiné des Championnats du monde.
Alexis Pinturault, premier du super-G du combiné des Championnats du monde : « L'état d'esprit était bon, je savais qu'il fallait faire une bonne manche de super-G, que tout pouvait se passer. La piste est technique, mais le tracé est relativement droit, direct et rapide, il fallait vraiment prendre des risques, skier le plus possible vers le bas, ne pas faire trop de chemin tout en restant du bon côté de la limite, sinon la faute était facile à faire. On est trois athlètes à avoir réussi ça, ce qui explique nos bons temps. Il reste la deuxième manche pour s'amuser. La confiance est là, c'est sûr que les dernières courses en slalom n'étaient pas très bonnes, peut-être que ça m'enlève un peu de pression (il sourit). »
Nils Allègre, 19e à 1''82, et non partant en slalom : « Le terrain était excellent, j'avais du mal à me projeter avec la vitesse. Le premier saut est vraiment énorme, j'ai été surpris et ça m'a fait perdre le bâton derrière, donc toujours un peu de déconcentration. J'ai pris les repères pour jeudi (super-G) et dimanche (descente), qui sont les objectifs pour moi. J'espère donner beaucoup plus jeudi. Je fais l'impasse sur le slalom, je ne me suis pas entraîné depuis un an et demi. Je n'ai rien à y gagner, le but c'était de prendre les infos pour le super-G. Il y en a d'autres qui feront le même choix que moi. »
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Blaise Giezendanner, 26e à 2''38, et non partant en slalom : « « J'ai eu du mal à me mettre dedans. C'était bizarre comme sentiment : on est au départ d'une course, mais pas réellement dans une course. Les coaches nous avaient prévenus, mais j'ai eu du mal en me retrouvant au départ. En descendant, je me suis trompé de combat, un peu trop gentil, trop rond, trop hésitant sur certaines choses. Même si c'était impressionnant visuellement à la reconnaisance, le tracé était assez simple finalement, il fallait bourrer et moi j'ai pas assez bourré. »