Allocations, carte vitale... Gabriel Attal présente son plan contre la fraude sociale

Gabriel Attal le dénonce : « La fraude sociale, comme la fraude fiscale, est une forme d’impôt caché sur les Français qui travaillent. » Le ministre délégué chargé des Comptes publics souhaite ainsi agir. Auprès du Parisien, il a dévoilé son plan contre les fraudes sociales, qui ont été estimées « entre six et huit milliards par an » par la Cour des comptes. Gabriel Attal prévoit ainsi de doubler les redressements d’ici 2027 avec, pour objectif, atteindre les « trois milliards d’euros redressés ». « C'est un chantier à dix ans pour lequel je fixe une première étape : en 2027, nous aurons deux fois plus de résultats qu'en 2022 », a-t-il promis.

Vers un doublement des redressements

Le ministre a annoncé au Parisien vouloir créer « mille postes supplémentaires » durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, et « investir 1 milliard d’euros dans les systèmes d’informations, notamment pour mieux croiser les données ». Pour doubler le nombre de redressements, Gabriel Attal prévoit notamment de « renforcer de 60 % les effectifs de l’Urssaf, soit 240 équivalents temps plein ».

La fin des versements sur les comptes bancaires étrangers

Dès le 1er juillet prochain, Gabriel Attal a indiqué qu’il n’y aura « plus de versement d’allocations sociales sur des comptes bancaires étrangers hors Union européenne ». Puis, au 1er janvier 2024, « les fraudeurs payeront 10 % de pénalité en plus, correspondant aux frais de dossier », a-t-il annoncé au Parisien ce lundi. « Il est hors de question que...


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