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Alstom : Valérie Pécresse visée par une enquête pour prise illégale d’intérêts

Valérie Pécresse aurait commis, depuis son élection fin 2015 à la tête la région Île-de-France, « une infraction de prise illégale d'intérêts ».   - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
Valérie Pécresse aurait commis, depuis son élection fin 2015 à la tête la région Île-de-France, « une infraction de prise illégale d'intérêts ». - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts a été ouverte au Parquet national financier (PNF) après un signalement d'élus soupçonnant Valérie Pécresse d'avoir détenu des stock-options chez Alstom tout en présidant l'autorité de transports Île-de-France Mobilités (IDFM), a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Les élus écologistes IDFM avaient annoncé saisir la justice le 21 février, lorsque la présidente de la région Île-de-France était candidate à l'élection présidentielle.

Ces élus, dont David Belliard, adjoint (EELV) à la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), avaient déclaré « penser » que Valérie Pécresse avait commis depuis son élection fin 2015 « une infraction de prise illégale d'intérêts ». Ils s'appuyaient notamment sur un article en janvier du média en ligne Blast, selon lequel la présidente de la région avait « invisibilisé » des actions d'Alstom qu'elle détenait avec son époux afin qu'elles n'apparaissent plus dans ses déclarations d'intérêts. Jérôme Pécresse travaillait chez Alstom jusqu'au rachat des activités énergie du groupe par General Electric en novembre 2015.

« Une énième boule puante des Verts »

Un mois après, Valérie Pécresse était élue à la tête de la région et créait rapidement, selon Blast, une fiducie, montage aussi connu sous le terme anglo-saxon de trust, pour qu'une banque gère ce portefeuille d'actions à leur place. Depuis, IDFM a commandé près de 2,4 milliards d'euros de matériel roulant à Alstom, selon les élus éc [...] Lire la suite