Après l'affaire Clarisse Crémer, privée du Vendée Globe 2024 à la suite d'une grossesse, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, envisage plusieurs solutions pour lier maternité et sport de haut niveau.

Durant une matinée de débats sur le sport féminin organisée ce lundi à la maison du handball de Créteil, Amélie Oudéa-Castéra a indiqué vouloir améliorer la situation des sportives de haut niveau devenues mamans ou souhaitant le devenir. La ministre des Sports souhaite intégrer le « critère de parentalité » dans les critères d'aides de l'agence nationale du sport (ANS) ou encore la prolongation jusqu'à deux ans sur l'inscription de la liste des sportifs de haut niveau. L'objectif est de leur « laisser du temps ». Elle a également évoqué « la création d'une cellule opérationnelle transversale ».

Une polémique a récemment éclaté à ce propos lorsque la navigatrice Clarisse Cremer a été écartée du Vendée Globe par Banque-Populaire à la suite de la naissance de sa fille. Présent durant la conférence, le président du Vendée Globe Alain Leboeuf a déclaré vouloir se pencher sur le sujet afin de préparer l'édition 2028 et ainsi « sécuriser les candidatures ».

Enveloppe d'un million d'euros

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De son côté, l'escrimeuse Astrid Guyard, secrétaire générale du Comité olympique français (CNOSF) et actuellement enceinte, abonde elle aussi : « C'est plus simple quand on est numéro 1 de son sport. Qu'est-ce qu'il en est des remplaçantes ? Trop souvent pour elles, le choix de la maternité, c'est une prise de risque. » Selon elle, ces femmes sont souvent amenées à « renoncer » ou à « repousser » leur maternité.

Amélie Oudéa-Castéra a par ailleurs annoncé « débloquer un million d'euros » pour un appel à projet avec l'ANS. L'objectif final étant « d'éliminer les biais genrés » dans 200 écoles du pays. Au-delà de la maternité pour les sportives de haut niveau, c'est donc l'ensemble de la question d'inclusivité qui a été abordé ce lundi, à Créteil.

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