Angers-PSG 0-2 / Les notes des Parisiens : Di Maria, l'autre Matador

Cavani dans un mauvais jour, Paris a pu compter sur un Di Maria terriblement efficace pour aller chercher une précieuse victoire à Angers.

<span>Di Maria, l’autre Matador (AFP).</span>
Di Maria, l’autre Matador (AFP).

Trapp (7) : Rassurant dans les airs et impeccable sur les nombreuses tentatives angevines, il réalise surtout l’arrêt qui change tout en détournant une puissante tête de N’Doye (73e). Si Paris réalise l’exploit de rattraper Monaco en fin de saison, il faudra se souvenir de cet arrêt…

Aurier (6) : Comme d’hab, ses centres n’ont pas trouvé preneur mais une fois n’est pas coutume, il s’est rattrapé dans le secteur défensif en livrant un gros duel à Diedhiou. Un combat qu’il a clairement remporté et qui confirme son retour à un niveau enfin acceptable. Ceci dit, on rappelle que Meunier est diminué par une blessure en ce moment.

Marquinhos (7) : Impossible de comptabiliser ses interventions, il était partout. Injouable dans les airs, hormis sur cette fameuse action de fin de match, il a réussi à éteindre N’Doye dans ce secteur, ce qui n’est pas une mince affaire.

Kimpembe (6,5) : Un gros match pour lui aussi. Responsabilisé par Emery à la relance, il a globalement bien fait le boulot malgré une perte de balle dans l’axe dangereuse suite à une sortie balle au pied trop audacieuse.

Maxwell (5) : Certes, il a parfois joué en marchant en seconde période, mais il s’est surtout appliqué à bien défendre. Ses 36 ans se sont fait sentir devant quand un petit coup d’accélérateur aurait permis de trouver quelques bons décalages mais finalement, ça ne change pas vraiment des prestations de Kurzawa…

Verratti (5) : Averti bêtement pour contestation en début de match, il a frôlé l’expulsion pendant tout le reste du match. Preuve que son immaturité le pénalise encore, 5 ans après son arrivée à Paris. À part ça (ou à cause de ça), il a réalisé un match assez moyen, avec de nombreuses courses dans le vide et un apport offensif inexistant jusqu’à l’occasion qui amène le 2eme but.

Rabiot (4) : Trop de pertes de balle ! Face à la référence Motta, il souffre de la comparaison dans ce registre de la conservation du ballon. Et comme la percussion n’était pas non plus au RDV, cela donne une prestation bien fade.

Matuidi (4) : À nouveau capitaine, il n’a cette fois-ci pas réussi à endosser le costume de leader avec un volume de jeu très loin de ses standards habituels. Il cède le brassard en fin de match à Thiago Motta, auteur d’une entrée précieuse alors que Paris prenait l’eau.

Pastore (5) : Une bonne première demi-heure où il obtient le coup-franc qui amène l’ouverture du score. Et puis, plus grand chose malgré 2-3 passes en profondeur intéressantes. Incapable de donner du rythme au jeu parisien, il est logiquement remplacé par Lucas (69e), qui commence par louper tout ce qu’il tente avant de jouer simple et efficace sur l’action du 2-0.

Cavani (4) : Il a joué à l’envers quasiment tout le match, à l’image de cette balle de break vendangée juste avant la mi-temps (43e). Tout compte fait, c’est dans son précieux repli défensif que l’on pourrait trouver quelques motifs de satisfaction. Mais heureusement pour Paris, un Matador peut en cacher un autre.

Di Maria (6,5) : Le tueur était effectivement argentin face à Angers. En deux coups de patte, El Fideo a (encore) plié la partie au moment où son équipe semblait incapable de trouver la faille. À part ça, il a peu existé mais Paris l’a recruté pour être décisif dans le Money Time et c’est juste ce qu’il fait depuis trois mois. Autant dire qu’il est devenu indispensable.

Emery (7) : Tirant les leçons de PSG-Guingamp, il a lancé d’entrée Pastore. Toujours aussi pragmatique, il l’a logiquement sorti quand l’Argentin n’avançait plus. Une gestion d’effectif sans passe-droit qui maintient tout le groupe sous pression et qui finit par payer avec cette impressionnante série de victoires qui pourrait bien finir par effacer ses débuts chaotiques en L1.