Un anti-épileptique utilisé comme drogue : l'inquiétude des médecins face à la Pregabaline

Son nom est "Lyrica", mais la molécule est la prégabaline. Il s'agit d'un antiépileptique, qui est aussi utilisé comme stupéfiant. Un dépêche reprise par 20 Minutes dévoile les inquiétudes du corps médical face à la consommation de ce qu'ils appellent "la nouvelle drogue du pauvre". Depuis 2021, l'ANSM alerte sur l'augmentation du mésusage de ce médicament.

Si elle porte ce surnom, c'est parce que le médicament (vendu en dehors des circuits officiels à des patients non épileptiques, via des fausses ordonnances) est très peu chère. Il existe plusieurs dosages, mais son coût maximum est d'environ 21 euros, ou encore 2 euros le comprimé.

Risques de surdosage et de dépendance

Faire défiler pour accéder au contenu
Annonce

Si la prégabaline est consommée comme une drogue, c'est parce qu'elle a des effets anxiolytiques, qu'elle provoque de l'euphorie, qu'elle désinhibe. Elle a aussi des effets antalgiques et stimulants.

Mais elle présente aussi de sérieux risques comme l'explique le docteur Saïd Ouichou auprès de France Info : d'abord, le surdosage, car si la posologie est de 25mg, certains en consomment jusqu'à 300mg. Confusion, perte de conscience, risque de coma, et de décès y sont alors associés. Mais aussi le risque d'entraîner une dépendance, comme le note l'ANSM dans sa notice sur le sujet.

Sources : France Info, 20 Minutes, ANSM

Retrouvez cet article sur Topsante.com

Covid-19 : les soignants non-vaccinés réintégrés à partir d'aujourd'hui
Grippe 2023 : bilan, chiffres clés, nombre de décès
Apnée du sommeil : on serait nombreux à en souffrir sans le savoir
Infection de la glande de Bartholin : quel est ce trouble gynéco ? que faire ?
Protéine C-Réactive : quand s'inquiéter d'un taux de CRP élevé ?

Plus de contenus provenant de