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Arrigo Sacchi descend le PSG : "Les idées, ça ne s’achète pas"

LIGUE DES CHAMPIONS – L’ex-entraineur du Milan AC a tiré à boulets rouge sur le club parisien après sa piètre sortie de route en C1 mardi soir.

Arrigo Sacchi avec Carlo Ancelotti en 2008 (AFP).
Arrigo Sacchi avec Carlo Ancelotti en 2008 (AFP).

Dans le football, il y a des figures éminemment respectées. Des personnalités dont la parole pèse un peu plus lourd que les autres. S’il y en a un qui peut se prévaloir d’appartenir à cette espèce, c’est bien Arrigo Sacchi. Vainqueur de deux Ligue des Champions avec le grand Milan AC en 1989 et 1990, le technicien italien, désormais consultant pour la chaîne italienne Mediaset, a dit tout le mal qu’il pensait du PSG, éliminé par le Real Madrid en 8es de finale de la C1 (2-5 sur l’ensemble des deux matchs).

Il défend Emery, pas Verratti
“Le Real a affronté un adversaire très faible. Le PSG est un groupe de joueurs, le mot ‘jeu’ peut paraître abstrait, difficile à décrire, mais il a fait toute la différence ce soir. Les idées, ça ne s’achète pas”, tacle d’emblée Sacchi comme une attaque aux sommes colossales dépensées par le club parisien l’été dernier. Le seul à trouver grâce aux yeux de l’entraîneur transalpin ? Unaï Emery. “Je le connais bien. Je pense qu’il manque le club. Il manque le club au PSG, il manque l’institution. Le club passe avant tout. Quand tu vois Verratti et son attitude, ça veut dire qu’il n’y a pas de club derrière”, explique-t-il.

“J’ai juste vu le Real jouer cigarette à la bouche”
“Le club passe toujours avant tout. Comme l’équipe passe toujours avant les joueurs. Il manque beaucoup de choses à ce PSG. Je pensais voir une équipe ce soir, couteau entre les dents. J’ai juste vu le Real jouer cigarette à la bouche”, ajoute le mage de Fusignano. “Emery est un très bon entraîneur, il n’est pas devenu nul. Il lui faut juste un club derrière, et surtout que les joueurs suivent ses idées”, explique-t-il sur le plateau de la chaîne transalpine. Et d’ajouter : “En Europe, il faut la mentalité mais aussi le jeu. Le jeu est comme la partition d’une musique et le scénario d’un film de cinéma…”. Avec le PSG, on connaît souvent la fin…