Publicité

Assassinat de Samuel Paty : 7 personnes dont 2 mineurs présentées mercredi à un juge antiterroriste

Sept personnes, dont deux mineurs, ont été déférées dans la nuit de mardi à mercredi pour être présentées mercredi à un juge antiterroriste dans l'enquête sur l'assassinat vendredi du professeur Samuel Paty.

Sept personnes, dont deux mineurs, ont été déférées dans la nuit de mardi à mercredi pour être présentées mercredi à un juge antiterroriste en vue de l'ouverture d'une information judiciaire et d'éventuelles mises en examen après l'assassinat vendredi du professeur Samuel Paty, a appris l'AFP de source judiciaire. Parmi elles figure Brahim C., le parent d'élève qui a lancé la mobilisation contre le professeur après deux cours sur la liberté d'expression dispensés par M. Paty les 5 et 6 octobre dans son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Les enquêteurs antiterroristes, qui recherchent d'éventuelles complicités, s'intéressent notamment à des messages échangés sur WhatsApp entre ce père de famille et l'assaillant, Abdoullakh Anzorov, un réfugié d'origine russe tchétchène de 18 ans. Le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, qui avait accompagné ce parent d'élève dans sa mobilisation, sera également présenté à un juge mercredi. Egalement déférés, deux mineurs sont soupçonnés d'avoir reçu de l'argent de l'assaillant en échange de renseignements sur la victime.

Une source proche du dossier avait expliqué lundi à l'AFP que l'enseignant décapité avait été "désigné" à l'assaillant "par un ou plusieurs collégiens, a priori contre une rémunération". Enfin, trois amis de l'assaillant, qui s'étaient livrés spontanément au commissariat d'Evreux vendredi soir, doivent eux aussi être présentés à un juge. Selon une source proche du dossier, l'un d'entre eux est soupçonné d'avoir convoyé l'assaillant, tandis qu'un autre est suspecté de l'avoir accompagné lors de l'achat d'une arme qui a servi lors de son attentat.

Neuf autres personnes relâchées

Les gardes à vue de neuf autres personnes ont en revanche été(...)


Lire la suite sur Paris Match