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ASSE : Qui doit partir pour entrer dans les clous du salary cap souhaité par Caïazzo ?

ASSE salaires
Bernard Caïazzo voudrait (ré)instaurer le salary cap, à l’AS Saint-Etienne.

C’est une phrase lâchée au détour d’un discours tenu devant l’assemblée nationale, pour explication à la faillite du projet Mediapro, dans le foot français. Invité à s’exprimer, Bernard Caïazzo a livré son analyse aux députés Cédric Roussel (LREM) et Régis Juanico (Génération.s), désireux de l’interroger.

Bernard Caïazzo veut « revenir au salary cap »

Arrive le moment où le président du conseil se surveillance de l’ASSE, lâche : « L’AS Saint-Etienne la saison prochaine aura éliminé tous les salaires à plus de 100 000 euros et revenir au salary cap. » Le fameux salary cap déjà en vigueur pendant plusieurs années chez les Verts, conditionné par des primes à la performance plus conséquentes, pour motiver les joueurs.

Un retour à quelques années en arrière

L’AS Saint-Etienne l’avait abandonné car il peut-être un frein aux ambitions, mais dans ce contexte de crise et de pertes de compétitivité, la volonté serait d’y revenir. Reste que limiter les salaires à 100 000 euros brut par mois, revient à éliminer plusieurs joueurs du collectif actuel. Au moins quatre que sont les défenseurs Timothée Kolodziejczak (120 000 € par mois) et Harold Moukoudi (120 000 €), ainsi que le milieu offensif Ryad Boudebouz (200 000 €), et l’attaquant Wahbi Khazri, le mieux payé du groupe de Claude Puel, à 290 000 euros brut mensuels.

Quatre et potentiellement cinq joueurs de l’ASSE concernés

L’on pourrait aussi y ajouter Denis Bouanga, car s’il ne gagne « que » 90 000 euros mensuels tout en étant l’un des joueurs les plus bankable de son équipe. S’il est conservé cet été, avec son contrat signé jusqu’en 2023, sûrement devra-t-il être prolongé et revalorisé, car il est un élément bankable et demandé par ailleurs. Sinon, il sera très probablement cédé, d’ici au terme du marché, fixé en France au soir du 31 août.