Atlético : plus belle la ligue

La meilleure équipe d'Espagne actuellement n'est ni le Real Madrid, trop préoccupé par sa finale de Coupe du Roi et ses demies de Ligue des champions, ni le FC Barcelone, enchaînant les ratés au moment de conclure son titre de champion, mais bien l'Atlético de Madrid de Diego Simeone.

Le 28 avril dernier, Diego Simeone fêtait ses 53 ans. Deux jours seulement après les 120 bougies du club de sa vie, l’Atlético de Madrid. Deux anniversaires qui tombent au meilleur moment pour toute l’afición rojiblanca : avec 32 points sur la phase retour du championnat, les Colchoneros sont ceux qui ont pris le plus de points en Liga. Au total même, l’Atlético a remporté dix matchs, fait deux nuls (contre Getafe et le Real Madrid) et n’a perdu qu’une seule fois, d’une courte défaite 1-0 contre le Barça au Camp Nou. Pendant ce temps-là, en tête, le Barça et le Real piétinent avec 29 et 23 points pris sur la seconde partie de saison. Au-delà de ce bête bilan comptable, les hommes de Simeone peuvent se targuer de jouer l’un des footballs les plus attrayants du championnat, grâce entre autres à des individualités ayant retrouvé leur niveau. Surtout en attaque : en 13 journées, ils ont inscrit 27 buts, pour seulement 9 encaissés. Poussés dans un système de plus en plus vertical avec une paire de pistons Carrasco-Molina venant très souvent créer le surnombre offensivement, les Colchoneros se retrouvent même avec une liste de buteurs très divers allant d’Álvaro Morata à Rodrigo de Paul en passant par José María Giménez.

Griezmann, l’homme clé

Faire défiler pour accéder au contenu
Annonce

Le défenseur uruguayen explique d’ailleurs très bien dans une interview pour El Mundo pourquoi l’Atlético offre un visage beaucoup plus séduisant en seconde partie de saison : « La première partie de la saison a été compliquée, foutue. Nous n’arrivions pas à trouver notre rythme. Celui de l’année où nous avons remporté la Liga, c’est le rythme que nous avons retrouvé maintenant. D’un point de vue individuel, on était à la dérive. Il y avait beaucoup d’individualisme et peu de collectif. Aujourd’hui, chacun d’entre nous joue en pensant à la manière d’aider ses coéquipiers. Et c’est ce qui nous fait grandir et gagner des matchs importants. » Face à Valladolid le week-end dernier, lui et ses compères sont passés tout près d’une égalisation sur penalty, alors qu’ils menaient 3-0 à la 38e minute. Mais les néo-entrants Angel Correa et Memphis Depay ont corrigé le tir et offert une large victoire 5-2, dans une joie collective très perceptible même derrière un écran.…

Lire la suite sur SOFOOT.com

Stéphane Dalmat : « Après le match, il y avait un silence de cathédrale »

On a revu Inter-Milan 2003

Les notes du double derby de Milan en Ligue des champions 2002-2003

Valenciennes et l’hypothèse Dangote

Atlético : plus belle la ligue

Plus de contenus provenant de