Attaque au couteau: le maire d'Annecy évoque un acte "effroyable et inacceptable"

Attaque au couteau: le maire d'Annecy évoque un acte "effroyable et inacceptable"

"Ce qui s'est passé ce matin est effroyable, c'est la première fois que ça arrive à Annecy". Le maire de la préfecture de Haute-Savoie, François Astorg, a réagi à l'attaque au couteau survenue ce jeudi matin dans sa ville et qui a fait six blessés dont quatre enfants.

"Mes premières pensées vont évidemment aux victimes, aux jeunes victimes qui ont entre 22 mois et 4 ans. Ils sont quatre et il y a deux adultes", a-t-il déclaré.

Ce jeudi matin à 9h45, un homme a attaqué au couteau des enfants dans un parc sur les bords du lac d'Annecy, en plein centre-ville. Quatre enfants ont été blessés. Deux sont en urgence absolue, l'un avec son pronostic vital engagé. Deux adultes ont également été blessés et l'un se trouve lui aussi entre la vie et la mort. Le suspect a quant à lui été interpellé.

"La ville d'Annecy est triste et en colère"

L'édile a aussi salué le travail des forces de l'ordre, des pompiers et de la police municipale à la "réactivité exemplaire" pour interpeller l'assaillant. François Astorg précise que deux agents de la ville ont tenté d'arrêter l'assaillant au moment où il a commis ces crimes.

"Certains de nos policiers sont choqués. Les images étaient choquantes", a poursuivi le maire.

"La ville d'Annecy est choquée et triste, mais nous sommes aussi en colère que de tels événements aient pu se passer", a également déclaré François Astorg quelques minutes plus tard sur BFMTV, "mais ce sentiment de colère cotoie aussi celui de l'émotion". "Il est très important que toute la municipalité et mon équipe soient présentes", a ajouté le maire, assurant travailler avec l'ensemble des représentants des forces de l'ordre "pour que cela n'arrive plus".

Une cellule psychologique ouverte

"Ce qui s'est passé est inacceptable [...] nous mettons tout en oeuvre pour la sécurité continue d'être effective à Annecy", a encore déclaré le maire, qui a annoncé l'ouverture d'une cellule psychologique pour les élèves et les parents des écoles voisines.

"Je dis aux parents que la ville sera là pour les accompagner et que nous sommes de tout coeur avec eux", a ajouté François Astorg.

Article original publié sur BFMTV.com