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Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : le CCIF peut-il être dissous par l'exécutif?

"C'est une association qui touche des aides d'Etat, des déductions fiscales. Il y a un certain nombre d'éléments qui nous permettent de penser que c'est un ennemi de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à propos du Collectif contre l'islamophobie (CCIF). Le gouvernement va maintenant devoir préciser lesquels. Car si l'association a été mentionnée dans un post Facebook par le parent d'élève qui avait porté plainte contre Samuel Paty, en appelant ses soutiens à la contacter, l'enquête n'a pour l'instant pas démontré que le CCIF avait joué un rôle dans la mobilisation contre l'enseignant.

"Nous n'intervenons pas dans les cas où le cours porte sur la liberté d'expression et qu'il se sert de Charlie Hebdo pour en parler, nous agissons lorsqu'il est question de discrimination et de fichage des musulmans", écrit l'association dans un communiqué, qui précise qu'elle en était encore à l'étude du dossier quand l'attentat a eu lieu.

Les relations du CCIF posent question

Le CCIF fait toutefois face à des accusations, plus anciennes, de complaisance avec l'islam radical, comme l'explique au JDD Gilles Clavreul, ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme : "Ils sont à l'intervalle entre plusieurs mondes : avec le monde institutionnel - ils sont reçus par le Défenseur des droits, ils ont des liens établis avec plusieurs associations - et ils ont des liens avec des personnages beaucoup plus problématiques dont ils prennen...


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