Autisme : un risque plus important chez les enfants dont le père a été traité par valproate avant la conception

Le valproate est un médicament controversé. Cette molécule (principalement utilisée dans le cadre du traitement de l'épilepsie, et qui consiste le principe actif de la Dépakine®) est aujourd'hui connue pour multiplier par 4 ou par 5 le risque de troubles neuro-développementaux précoces chez les enfants qui y ont été exposés in utero.

Mais il n'y a pas que les mamans qui sont concernées par cette information : selon les résultats d'une nouvelle étude, réalisée sur une longue période en Norvège, en Suède et au Danemark, les futurs papas devraient également éviter les médicaments à base de valproate.

Un risque plus important d'autisme et de troubles neuro-développementaux

En effet : d'après les chercheurs, il existerait "une augmentation du risque de troubles neuro-développementaux, comme des troubles du spectre autistique, chez les enfants dont le père a été exposé au valproate" au cours des 3 mois précédant la conception.

"Ce risque varie entre 5,6 % et 6,3 % chez les enfants nés de père exposé au valproate. (…) Pour rappel, ce risque de troubles neuro-développementaux est de l’ordre de 30 % à 40 % après une exposition maternelle au valproate."

Les chercheurs ont ensuite réalisé une comparaison avec deux autres médicaments anti-épileptiques : la lamotrigine (Lamictal®) et le lévétiracétam (Keppra®). Résultat : lorsque les pères étaient traités avec ces médicaments durant les 3 mois précédant la grossesse, le risque de troubles (...)

Lire la suite sur Topsante.com

Fertilité post-cancer : grâce à une greffe de tissu ovarien, des jumeaux sont nés à Marseille
Prédiabète : plus il démarre à un stade précoce, plus il augmente le risque de démence
6 astuces de grand-mère qui ne fonctionnent pas (du tout) contre les moustiques
Séjour à l'hôpital : combien de patients sont touchés par les infections nosocomiales ?
Cancer de la vessie : symptômes, diagnostic précoce, traitement