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Avant le 2e tour des régionales, Mélenchon et les Insoumis ciblés à gauche

Jean-Luc Mélenchon lors de son premier meeting de campagne présidentielle à Aubin, le 16 mai 2021. (Photo: LIONEL BONAVENTURE via AFP)
Jean-Luc Mélenchon lors de son premier meeting de campagne présidentielle à Aubin, le 16 mai 2021. (Photo: LIONEL BONAVENTURE via AFP)

POLITIQUE - Les régionales réactivent décidément certaines fractures à gauche. Après le “barrage contre l’extrême gauche” voulu par les candidats LR en mauvaise posture, ce sont aujourd’hui des personnalités du PS (ou ex-PS) qui disent leur refus de toute alliance avec Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise pour le second tour des régionales.

Dès sa nette victoire dimanche avec presque 40% des voix recueillies, la présidente sortante de la région Occitanie Carole Delga a assuré qu’elle ne ferait pas alliance avec le reste de la gauche, notamment les Insoumis arrivés en 6e position. “Je l’ai dit avant le premier tour: mon projet n’est pas compatible avec les propos de Jean-Luc Mélenchon, a-t-elle affirmé au Monde lundi 21 juin. Contrairement à Audrey Pulvar en Ile-de-France ou Najat Vallaud-Belkacem en Auvergne-Rhône-Alpes, l’ancienne maire de Martres-Tolosane n’a pas forcément besoin de l’appui des écolos ou de LFI pour être sûre de l’emporter.

“Une faute politique” pour Valls

Une position clivante qui a été appuyée par d’autres personnalités socialistes ou ex-socialistes, à commencer par l’ancien premier ministre Manuel Valls qui évoque une “faute politique et morale”.

“S’allier avec ceux qui font preuve d’ambiguïté dans le soutien aux politiques sur la question de la laïcité, sur la question de la lutte contre l’islamisme, de la lutte contre antisémitisme, sur tous ces sujets qui sont au cœur du débat identitaire ou du débat républicain, s’allier avec cette gauche-là est une faute politique”, a-t-il estimé mardi.

Juli...

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.