Avant le Classique, Paris a le blues

Un Classique dès la troisième journée, ce n'est pas banal, mais il n'y a pas grand-chose qui l'est cette année, le football français se singularisant même dans la bizarrerie ambiante. On voit l'idée initiale : une vitrine médiatique de la Ligue des talents pour aider le nouveau diffuseur dans sa quête d'abonnés. Le Covid-19 a modifié la nature du produit d'appel : moins de talents en vue, plus de suspense à l'horizon. Le PSG est patraque, sept positifs recensés ces dix derniers jours (Di María, Icardi, ­Marquinhos, Mbappé, Navas, ­Neymar, Paredes) et aucune force de frappe aperçue jeudi à Lens (0-1) ; Jesé a même été prié de faire illusion, c'est dire si Thomas ­Tuchel était à sec. "Un grand match comme PSG-OM doit se disputer vers octobre-novembre, quand tout le monde est à son meilleur niveau, déplore l'entraîneur allemand. C'est trop tôt, c'est dommage."

De manière générale, le club de la capitale fulmine. Pas contre l'office du tourisme d'Ibiza mais, on l'a compris, contre ces instances qui ne font rien comme les autres en Europe, lançant la nouvelle saison le week-end de la finale de la Ligue des champions de la précédente, puis reprogrammant le match reporté (à la demande de Paris) contre les Sang et Or deux jours après un rassemblement de l'équipe de France pour lequel il aurait pu, comme le Bayern Munich avec ses internationaux, refuser de libérer Kimpembe et Mbappé. Les élections de la Ligue (LFP), où la direction parisienne a misé sur les mauvais chevaux, ont vali...


Lire la suite sur LeJDD