Barrage détruit en Ukraine: Emmanuel Macron annonce l'envoi d'une aide et dénonce un "acte odieux"

Barrage détruit en Ukraine: Emmanuel Macron annonce l'envoi d'une aide et dénonce un "acte odieux"

Au lendemain de la destruction partielle du barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, le président de la République a condamné ce mercredi un "acte odieux qui met en danger les populations".

"J'ai pu dire au Président Zelensky ma solidarité envers son peuple après l'attaque du barrage de Kakhovka. La France condamne cet acte odieux qui met en danger les populations", a écrit Emmanuel Macron sur son compte Twitter après avoir échangé au téléphone avec Volodymyr Zelensky.

Une dizaine de tonnes de produits

Il a aussi ajouté: "Nous enverrons dans les toutes prochaines heures une aide pour répondre aux besoins immédiats."

"Le centre de Crise et de Soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères va donc faire partir très vite un premier convoi d'une dizaine de tonnes de produits demandés par les Ukrainiens (santé, hygiène, assainissement d’eau, citerne portative)", a précisé l'Élysée auprès de BFMTV.

L'aide comprend notamment "des purificateurs d'eau, des kits familiaux d'hygiène, 500.000 tablettes de purification d'eau et plusieurs réservoirs de stockage", précise le Quai d'Orsay.

Sur Twitter, le chef de l'État ukrainien avait auparavant affirmé avoir évoqué les "conséquences environnementales et humanitaires de l'acte terroriste russe" et souligné "les besoins urgents de l'Ukraine pour faire face à la catastrophe" dans la région de Kherson.

Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité de la destruction de ce barrage situé sur le fleuve Dniepr, à la limite entre les positions des deux camps.

Des villes et villages situés tant sur la rive sous contrôle ukrainien que celle sous occupation russe ont été inondés.

Volodymyr Zelensky a indiqué avoir aussi convenu avec Emmanuel Macron de "poursuivre la coopération en matière de défense", notamment pour la défense antiaérienne des villes ukrainiennes.

"Nous espérons que la formation des pilotes ukrainiens commencera le plus tôt possible", a-t-il ajouté, alors que la France a promis un entraînement "de base" sans préjuger du type d'appareils qui pourraient être livrés et utilisés par Kiev.

Article original publié sur BFMTV.com