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En battant Monaco, l'Olympique lyonnais fait coup double

Rentré la veille d'Amérique du Sud où il a disputé les éliminatoires de la Coupe du monde, Lucas Paquetá a insisté pour figurer sur la feuille de match. C'est en cours de rencontre qu'on a compris pourquoi : mieux valait jouer que regarder cette affiche prometteuse sur le papier mais finalement peu animée. En tout cas, jusqu'à ce qu'il monte au jeu. Le stratège brésilien est entré à vingt-cinq minutes de la fin et le Groupama Stadium a chanté son plaisir.

Mais c'est un tacle trop engagé de Disasi qui a fait rugir l'enceinte lyonnaise pour de bon : Dubois déséquilibré dans la surface, Toko Ekambi buteur acclamé. C'est déjà lui qui avait créé le danger en première période, puis Kadewere deux fois en seconde ; à chaque fois, le prix Nübel de chimie avait trouvé la formule pour refroidir 50.000 personnes d'un seul geste. D'une délicieuse passe aveugle de l'extérieur vers Emerson, passeur décisif pour le 2-0 de Denayer, Paquetá régale. S'il n'avait pas les yeux en face des trous, ce n'était donc pas à cause du jet-lag.

Distanciation physique

Grâce à lui, Lyon se remet d'équerre après deux nuls en championnat et chipe la cinquième place à Marseille, qui reçoit Lorient ce soir. "On a vraiment mis notre jeu en place et gagné en maturité", valide le défenseur belge. L'équipe de Peter Bosz s'est tout de même fait peur à la vue des interventions en retard de Boateng, trop respectueux de la distanciation physique dans son marquage. Sans le néo-international Tchouaméni (suspendu), Monaco ...


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