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Benjamin Mendy présenté comme un "prédateur" à son procès pour viols en Angleterre

Benjamin Mendy présenté comme un "prédateur" à son procès pour viols en Angleterre

Le procès du footballeur Benjamin Mendy s'est poursuivi ce lundi, avec le discours introductif du procureur britannique Timothy Cray.

Ce dernier a présenté le Français comme "un prédateur", ayant profité de sa notoriété et de sa richesse pour abuser des victimes "vulnérables, terrifiées et isolées". Le procureur a notamment souligné que le téléphone de certaines femmes avait pu être confisqué quand elles se rendaient au domicile du joueur. D'autres victimes ont également rapporté avoir eu l'impression d'être enfermées dans des chambres, selon Timothy Cray.

"Ce dossier d'accusation est simple et il n'a pas grand-chose à voir avec le football, a-t-il déclaré en ouverture de son discours. "Il s'agit plutôt d'un nouveau chapitre d'une très vieille histoire : des hommes qui violent et agressent sexuellement des femmes, parce qu'ils se croient puissants et parce qu'ils pensent pouvoir se tirer d'affaire."

Il s'agit plutôt d'un nouveau chapitre d'une très vieille histoire : des hommes qui violent et agressent sexuellement des femmes, parce qu'ils se croient puissants et parce qu'ils pensent pouvoir se tirer d'affaire.

Le défenseur français, suspendu depuis un an par son club Manchester City, est jugé depuis mercredi dernier à Chester, dans le nord de l'Angleterre. Il est accusé de huit viols, d'une tentative de viol et d'une agression sexuelle contre sept femmes.

Benjamin Mendy est jugé aux côtés d'un autre homme, Louis Saha Matturie, également accusé de viol et d'aggression sexuelle, et présenté par Timothy Cray comme un "fixeur", chargé de trouver des jeunes femmes au footballeur, entre octobre 2018 et août 2021.

A l'époque, Mendy connait "une période de succès et jouit d'une vie de privilégié", raconte le procureur. "Les portes des restaurants et des boites de nuit lui étaient ouvertes, les gens voulaient être avec lui" et "Saha faisait partie de ce monde, en contactant les filles, en les appelant", a détaillé l'accusation.

Selon Timothy Cray, les accusés "savaient très bien ce qu'ils étaient en train de faire" et étaient "prêts à franchir la limite" du consentement "encore et encore".

Les deux hommes ont plaidé non coupable de toutes les accusations pesant contre eux, assurant que les jeunes femmes étaient consentantes aux relations sexuelles. Benjamin Mendy risque la prison a perpétuité. Le procès devrait encore durer 3 mois