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Bien avant Neymar, Camargo, le premier Brésilien du PSG a connu un destin tragique

A jamais le premier. Quarante-six ans avant que la tour Eiffel s'illumine pour Neymar, 31ème Brésilien du PSG, Joel Camargo déclenchait les flashs d'une poignée de photographes en débarquant à Orly en 1971. Même s'il n'était pas entré en jeu lors de la Coupe du monde au Mexique l'année précédente, il avait décroché son étoile, précédée de 27 sélections. Comme l'actuel numéro 10, c'est à Santos qu'il avait d'abord brillé, s'y faisant une place dès l'âge de 16 ans au milieu des Dorval, Zito ou Pelé. "Il est le seul défenseur capable d'attaquer et de marquer de l'extérieur de la surface", décrivait à l'époque João Saldanha, entraîneur de la Seleção (1969-1970).

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Sauf que c'est un joueur déjà ­cabossé par la vie qui arrive à Paris. Juste après le Mondial, il s'est retrouvé au centre d'un terrible accident de la route, au volant de sa rutilante Chevrolet Opala rouge. Un poteau heurté, deux passagères tuées. Lui s'en sort avec une omoplate cassée et la jambe droite en bouillie. Il passe six mois à l'hôpital, écope de vingt mois de prison, peine finalement allégée et purgée en semi-liberté, tandis que son contrat avec Santos est résilié.

"On rêvait de Pelé, on a eu Joel"

Son goût pour la nuit et l'alcool sont invoqués. Mais lui maintiendra que ce n'était pas la cause du drame, comme dans une interview en 2014 à El País, au crépuscule de sa vie. Tout en admettant ses travers – "Whisky, cogna...


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