Blanquer : après son KO politique, sa mort sociale ?

Jean-Michel Blanquer, ex-ministre de l'Éducation nationale, ici en campagne législative à Montargis (Loiret).
Jean-Michel Blanquer, ex-ministre de l'Éducation nationale, ici en campagne législative à Montargis (Loiret).

Le débat public est décidément pourri jusqu'à la moelle en France. Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale, ne dira sûrement pas le contraire. Six mois après la controverse sur ses vacances à Ibiza ; deux semaines après son entartage à Montargis (Loiret) ; neuf jours après avoir essuyé un torrent de commentaires haineux célébrant sa défaite au premier tour des législatives, voilà que Jean-Michel Blanquer est la cible d'une nouvelle polémique. Le motif ? Sa possible intégration à l'université Paris-Panthéon-Assas, comme l'ont révélé Le Canard enchaîné et Mediapart.

Dans un message adressé aux enseignants du département de droit public, Stéphane Braconnier, le président de Paris-Panthéon-Assas, explique qu'il lui a été demandé « d'envisager la possibilité » d'accueillir l'ex-ministre d'Emmanuel Macron dans son université. Dans ce texte, il fait valoir le « caractère inhabituel, voire exceptionnel, de la demande », dont il dit avoir été « saisi », sans en préciser l'origine.

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Le président de la prestigieuse université a toutefois précisé dans un autre communiqué – cette fois-ci beaucoup plus nuancé – qu'« aucune « demande » extérieure n'a précédé les échanges expiatoires entre M. Blanquer et les responsables compétents de l'université ». Il ajoute que la « procédure de recrutement applicable aux fonctionnaires » sera strictement suivie et qu'« aucune création de poste ad hoc n'est prév [...] Lire la suite