Bordeaux, Boavista... Les ratés de l'empire Gérard Lopez

Pour quelqu'un prenant "un certain plaisir dans la défaite", ainsi qu'il le disait à Challenges en septembre, Gérard Lopez est servi. Rachetés cet été dans le cadre d'une "opération de sauvetage", ses Girondins de Bordeaux viennent d'enchaîner trois revers en quatre matches et pointent dans la zone rouge. Leur plus mauvais début de saison en cinquante ans, a calculé Sud Ouest. La claque reçue mercredi à Strasbourg (5-2) a relevé une semaine déjà bien pimentée au sein de l'empire footballistique de l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui possède aussi le Royal Excel Mouscron depuis juillet 2020 et Boavista depuis un an, via la société Jogo Bonito Group.

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On nous a pris pour des cons

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En Belgique, les joueurs du club de deuxième division ont pensé à faire grève mais se sont simplement mis en congés quelques jours faute d'avoir perçu leur salaire d'octobre. L'argent est finalement arrivé jeudi. Les paiements de novembre sont espérés la semaine prochaine, mais la confiance est rompue. Pour justifier ces retards, la direction du club a avancé un oubli de la secrétaire de Gérard Lopez, puis des difficultés liées à un versement en dollars, puis un refus de la banque… "On nous a pris pour des cons", a synthétisé le capitaine de l'équipe, Christophe Lepoint, à la télévision belge.

Des difficultés financières

Lors d'une réunion houleuse dimanche, le président, Patrick Declerck, avait expliqué les difficultés financières par le fait que le Losc devait 2 millions d'euros, héritage...


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