Bordeaux-Rodez arrêté: le supporter qui a bousculé Buades sort du silence et "réfute totalement le terme d'agression"

Bordeaux-Rodez arrêté: le supporter qui a bousculé Buades sort du silence et "réfute totalement le terme d'agression"

"Je suis quasiment certain de ne pas avoir touché Lucas Buades". Le supporter ultra girondin qui a provoqué l'interruption définitive du match Bordeaux-Rodez prend la parole pour la première fois. Marc, 45 ans, membre du directoire du groupe de supporters Ultramarines, brise le silence dans une interview dévoilée ce samedi par So Foot. "Je réfute totalement le terme d'agression. (...) Je n’ai frappé personne, je suis catégorique", balaie l'individu, qui minimise les faits et dénonce ce qu'il estime être un emballement médiatique.

"Quand je lis des termes comme 'agression' ou 'violence', je m’inscris en faux et les images parlent d’elles-mêmes. (...) On parle de jeunes sportifs professionnels, habitués aux chutes et aux contacts, qui tombent comme des quilles après s’être fait légèrement bousculés", s'offusque le supporter, qui assure avoir voulu recadrer l'ensemble des joueurs ruthénois venus célébrer le but qu'ils venaient d'inscrire. "Effectivement, je les repousse, mais pas dans le but de leur faire mal", dit-il.

"Comment peut-on arrêter ce match? Quelle est cette mascarade?"

Avant de se présenter aux autorités et d'être interpellé, ce père de deux enfants avait pu remonter discrètement en tribune en pensant que le match allait reprendre "tout de suite". Il raconte avoir été "choqué et étonné" de la décision de l'arbitre: "Comment peut-on arrêter ce match? Quelle est cette mascarade?" L'homme affirme toutefois être "désolé pour tous les gens qui ont dû quitter le stade".

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel doit statuer le 12 juin sur la décision de rejouer ou non le match, ou encore d'appliquer une pénalité de points à Bordeaux. Quant à Lucas Buades, qui a été annoncé souffrant d'une commotion cérébrale, son avocate a dénoncé un "déferlement de haine, de messages de mort et de menaces".

Article original publié sur RMC Sport