Bordeaux-Rodez: comment les Girondins vont préparer leur défense devant la commission de discipline

Bordeaux-Rodez: comment les Girondins vont préparer leur défense devant la commission de discipline

Les Girondins de Bordeaux sont bien évidemment encore sous le choc et leurs supporters avec, mais le club va devoir faire vite avant le passage devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel ce lundi 5 juin. Le temps est à l’analyse profonde du déroulé de la soirée de vendredi (38e journée de Ligue 2) et de l’agression d’un supporter contre le joueur de Rodez Lucas Buades.

Selon les premiers éléments, il n’y a pas eu de faille dans le système de sécurité qui aurait pu faciliter l’accès de l’individu à la pelouse. Le préfet de Gironde était présent dans les gradins et un point sera fait avec les autorités pour décrypter cette scène. Le club s’est d’ores et déjà lancé dans un décorticage minutieux des vidéos. D’après une source proche du club, il est "difficile de dire que les Girondins sont responsables d’un comportement individuel".

L’attitude du supporter, membre important des Ultramarines, a d’ailleurs été largement décriée par son propre groupe dans les tribunes. "Aujourd’hui, quelqu’un a gâché tout notre travail", a-t-on pu entendre au mégaphone de la part d’une figure du virage Sud bordelais après l’incident qui s’est excusé face aux joueurs quand ceux-ci sont venus faire un tour d’honneur une fois le match arrêté. L’auteur de cet acte a tenté de quitter le stade puis a été interpellé par les forces de l’ordre. Il a passé la nuit en garde à vue.

Qui a pris la décision d’arrêter définitivement le match?

Les Girondins vont également se refaire le film de l’interruption puis de l’arrêt du match pour y voir plus clair. "C’est une décision arbitrale visiblement, nous confie-t-on. Mais on va voir qui a pris la décision d’arrêter le match. Ces choses ne sont pas établies pour le moment et, dans les textes, c’est plus compliqué que ça".

Bordeaux condamne fermement le geste de ce supporter et a tout de suite communiqué dans ce sens en annonçant vouloir porter plainte contre celui-ci pour protéger l’institution. "Dans un deuxième temps, il est clair aussi que j’aimerais que ça se joue sur un terrain, sportivement. Ça reste du foot", a déclaré le président Gérard Lopez dans une brève prise de parole face à la presse vendredi soir.

Au club, on craint bien évidemment de perdre le match sur tapis vert même si l’espoir de le rejouer reste présent. Si les éléments recueillis vont dans le sens des Girondins, ils ne s’interdisent pas de faire appel puis d’utiliser les différentes voies de recours dont ils disposent.

Article original publié sur RMC Sport