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Bordeaux-Rodez: les ultras bordelais présentent leurs excuses mais regrettent l’arrêt définitif du match

Bordeaux-Rodez: les ultras bordelais présentent leurs excuses mais regrettent l’arrêt définitif du match

La fête a été gâchée. Vendredi soir, la rencontre de la 38e journée de Ligue 2 entre Bordeaux et Rodez a été interrompue définitivement à la 23e minute, à l'issue de l'intrusion d'un supporter des Girondins sur le but du joueur adverse Lucas Buades. Dans un communiqué ce samedi, le groupe des Ultramarines Bordeaux 1987, dont est issu le fan qui a poussé l'ailier, estime avoir "failli" lors de cette rencontre.

"Par de multiples jets de projectiles, dans un premier temps, expliquent les supporters bordelais. Puis par l'intrusion de l'un des nôtres sur l'aire de jeu, après le but de Rodez. La sidération a laissé place au désarroi: cette grande fête que nous préparions depuis des semaines a été fauchée à la 23e minute de jeu. Nous ne pouvons que constater et reconnaître les faits."

Troisième du championnat avant la coup d'envoi, Bordeaux pouvait encore remonter en Ligue 1 en battant Rodez et en espérant dans le même temps un faux pas de Metz ou du Havre. "Il s'est rendu à la police et nous savons qu'il assumera son geste", ont fait savoir les Ultramarines à propos du supporter mis en cause après le but de Rodez.

Les Ultramarines s'interrogent sur l'arrêt du match

Les Ultras présentent leurs excuses et regrettent d'avoir "contribué à transformer cette soirée en cauchemar". Néanmoins, les supporters tentent d'expliquer ce geste par "trop d'attentes, trop d'espoirs", indiquant aussi que plus de dix personnes ont été victimes de malaises et évacuées de la tribune: "Après des saisons très difficiles et la menace de dispararition de notre club l'année passée, ces derniers mois en forme de montagnes russes n'ont pas ménagé nos émotions."

Les supporters regrettent par ailleurs l'arrêt définitif de la rencontre ce vendredi soir, qu'ils considèrent "comme largement disproportionnée". "Les images parlent d'elles-même: si une lourde sanction à notre encontre est logique et légitime, la prétendue gravité de la blessure ayant conduit à cette décision irréversible nous interroge, font savoir les Ultramarines Bordeaux 1987. D'autant que, et ce sont encore une fois les images qui le prouvent, l'intervention malheureuse de notre membre n'avait pas vocation à blesser. Ce match pouvait reprendre, comme tant d'autres ont repris après des faits bien plus graves."

Ce samedi, quatre hommes ont été placés en garde à vue dont l'agresseur présumé, un homme de 45 ans à qui la police reproche d'avoir "poussé violemment" Lucas Buades, qui a été victime d'une commotion selon le médecin de son club et le médecin urgentiste de garde. La Commission de discipline de la LFP doit se réunir "dès lundi pour étudier les suites à donner". Les dirigeants girondins, qui ont condamné le geste, souhaitent pouvoir rejouer la rencontre avec l'espoir de retrouver la Ligue 1.

Article original publié sur RMC Sport