Burn-out parental : que faire et qui consulter ?

"Les signes de ce syndrome sont un épuisement émotionnel et physique, associé à un niveau de saturation telle que le parent a moins de plaisir à être avec ses enfants ainsi qu’une mise à distance émotionnelle. La personne continue à assurer les tâches qui lui semblent essentielles mais elle réduit les interactions : câlins, jeux avec les enfants… et ne se reconnait plus en tant que parent", décrit Sarah Le Vigouroux, enseignant-chercheur en psychologie et responsable pédagogique du DU Soutien à la Parentalité à l’Université de Nîmes.

Demander de l’aide quand on a des signes de burn-out parental est essentiel pour le parent. "Cela l’est aussi car le burn-out parental a une incidence sur les enfants. Ce syndrome augmente les risques de négligence voire de violences envers les enfants", ajoute Sarah Le Vigouroux. "Il ne faut pas se dire qu’on va y arriver tout seul car cela n’est pas possible. Et demander de l’aide ne veut pas dire qu’on est un mauvais parent", insiste-t-elle.

Le médecin traitant peut être le premier interlocuteur. Cependant, notre experte souligne que le burnout parental est un syndrome qui n'est pas reconnu par l'organisation mondiale de la santé, et ainsi peu connu et identifiable pour des professionnels de la santé qui n'y sont pas sensibilisés. "Mieux vaut aller vers des professionnels formés au burn-out parental et à son accompagnement", conseille Sarah Le Vigouroux. Celle-ci vous conseille de trouver un thérapeute sur le site de deux chercheuses de l’Université (...)

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