«C’est brutal, violent, difficile», Marine Le Pen lâchée par sa nièce Marion Maréchal

Pour la présidentielle, Marion Maréchal envisage de rejoindre Eric Zemmour. Sa tante Marine Le Pen, elle aussi en course pour l'Elysée, encaisse le coup. "C’est brutal, c’est violent, c’est difficile pour moi", a-t-elle réagi.

Marine Le Pen a jugé vendredi "brutal, violent", que sa nièce Marion Maréchal songe à rejoindre son rival Eric Zemmour dans la course à l'Elysée, en insistant sur "l'aspect personnel" de leur relation et en assurant être "mieux placée" à l'extrême droite pour gagner.

"Je réfléchis, aucune décision n’est prise", mais "si je soutiens Éric (Zemmour, NDLR), ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou", a affirmé au Parisien jeudi soir Marion Maréchal, qui trouve que l'ancien chroniqueur du Figaro et de CNews "a fait beaucoup de progrès dans la posture, le ton, la gravité".

Lire aussi : Le Pen-Zemmour, primaire sauvage

"J’ai avec Marion une histoire particulière parce que je l’ai élevée avec ma sœur pendant les premières années de sa vie, donc évidemment c’est brutal, c’est violent, c’est difficile pour moi", a réagi sur CNews la candidate du Rassemblement national à la présidentielle, interrogée sur un éventuel ralliement de sa nièce à Eric Zemmour, après la défection la semaine dernière de deux eurodéputés.

"Une incompréhension politique"

Outre "l'aspect personnel", "c'est une incompréhension politique parce qu’elle (Marion) avait indiqué qu’elle soutiendrait celui qui est le mieux placé, et incontestablement je suis beaucoup mieux placée qu’Eric Zemmour puisque je suis donnée au second tour" dans les sondages , au coude-à-coude avec la candidate LR Valérie Pécresse, a ajouté Marine Le Pen.

Marion Maréchal a développé jeudi auprès du Parisien, rappelant avoir dit être "pour l’union derrière le mieux placé. Mais on voit bien qu’on ne prend pas le chemin de l’union… Et je ne sais pas qui est le mieux placé". "Éric Zemmour a une marge de progression plus grande chez les classes populaires et les abstentionnistes(...)


Lire la suite sur Paris Match