Caen-PSG (1-2) : les notes des Parisiens

Les notes de Caen-PSG
Les notes de Caen-PSG

Areola (5) : Sauvé par sa barre en début de match (12eme), il n’a ensuite aucune situation à gérer jusqu’au but de Ninga (1-0, 56eme) et n’en aura pas plus par la suite.

Meunier (6) : Peu embêté dans son couloir, il en a profité pour s’inviter peu à peu dans les offensives parisiennes. On le retrouve d’ailleurs sur l’action qui amène le but victorieux en fin de match. Encore un match solide…

Kehrer (5) : S’il a intercepté quelques ballons, on l’a aussi vu en perdre sur des situations complètement anodines. Une prestation dans la lignée de ses dernières apparitions, pas vraiment rassurante, et qui relance encore le débat sur sa titularisation aux dépens de Meunier dans le couloir droit, mercredi face à Manchester.

Marquinhos (6) : En l’absence de T. Silva, ménagé, il a endossé le costume d’« O Monstro » en régnant sans partage dans sa zone tout en se montrant dangereux sur coup de pied arrêté (tête sur la barre, 33eme).

Kurzawa (6) : Il a commencé son match par un gros duel avec Crivelli avant de réceptionner sans succès un bon centre de Di Maria au point de penalty (barre transversale, 4eme). On le retrouve également en fin de match sur le bon centre qui amène le but de la victoire. Au final, une nouvelle prestation complète et la confirmation d’un retour plus qu’intéressant pour Thomas Tuchel.

Alves (4) : Sa belle passe en profondeur pour Mbappé (44eme) aura été son seul rayon de soleil de l’après-midi. Pour le reste, on l’a souvent vu dépassé par les événements comme sur l’ouverture du score de Ninga ou sur plusieurs un contre un perdus (31 % de réussite au duel). Nerveux et averti en fin de match, Tuchel le sort prudemment pour Choupo-Moting (78eme).

Paredes (7) : Son meilleur match sous le maillot parisien. Un paquet de ballons récupérés (en réel progrès dans ce domaine), un jeu long toujours aussi dangereux dans le dos de la défense adverse et une capacité à jouer entre les lignes précieuse pour l’animation offensive. A quatre jours d’un match capital et avec la contre-performance d’Alves, il rebat clairement les cartes au milieu.

Diaby (6) : Sa belle activité offensive n’a pas été exploitée par ses partenaires à l’image de ce bon centre pour Nkunku ou de ce contre ravageur sur 30 mètres sauvé in-extremis par Samba face à Di Maria. L’un des ses débordements amène aussi le penalty de l’égalisation. Remplacé par Bernat (72eme), un peu fébrile en fin de match.

Nkunku (5) : Très intéressant lors de ses deux derniers matchs, il n’a pas réussi à confirmer. On l’a pourtant vu tenter sa chance (reprise au-dessus, 16eme, tir non-cadré, 55eme) mais il a aussi beaucoup moins contribué à la construction du jeu.

Di Maria (6) : Aussi en vue que lors des derniers matchs mais moins en réussite. Pourtant, les occasions n’ont pas manqué mais entre les poteaux (37eme et 61eme) et les hors-jeux (but refusé 23eme), ce n’était pas son jour. Préservé par Tuchel et remplacé par Draxler (65eme), auteur d’une entrée assez quelconque.

Mbappé (7) : C’est devenu un habitude avec lui : il ne faut surtout pas se fier à sa première demi-heure pour évaluer son match. Discret jusqu’alors, on l’a alors vu sortir de sa boite avec une première grosse occasion repoussée par Samba (38eme) suivie de deux tirs dangereux (40eme et 44eme). Une façon de régler la mire avant un nouveau doublé plein de sang-froid (59eme sur penalty et 87eme) qui lui permet de conserver son rythme infernal : auteur de 5 des 6 derniers buts parisiens, il en est déjà à 24 buts en 21 matchs de Ligue 1. Une première depuis un certain Just Fontaine, c’était avec le Stade de Reims en… 1957/58 !

Tuchel (6) : Un énième onze mixte au coup d’envoi mais toujours la même réussite au bout du compte même si son équipe a sans doute moins rayonné que d’habitude. Pour l’instant, son turn-over méticuleux mais parfois risqué (Mbappé a une nouvelle fois disputé l’intégralité du match) est une franche réussite. Mais le money time arrive et on le sait, c’est à sa seule lecture que le bilan de sa saison sera réalisé.