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CAN - La Tunisie remporte le derby du Maghreb

La Tunisie s’est imposée jeudi à Franceville face à son voisin algérien lors de la deuxième journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations (2-1). Un succès acquis grâce à deux buts inscrits en deuxième mi-temps. L’Algérie a réduit le score trop tard et n’a plus son destin entre ses pieds.

La Tunisie remporte le derby du Maghreb.
La Tunisie remporte le derby du Maghreb.

Le chemin de croix continue pour l’Algérie dans cette CAN 2017. Après leur match nul dimanche face au Zimbabwe, les Fennecs ont livré une piètre prestation et ont logiquement été battus ce jeudi face à la Tunisie dans cette deuxième rencontre du groupe B (1-2). Les Aigles de Carthage, eux, se relancent totalement dans la compétition avant leur rendez-vous face au Zimbabwe. L’Algérie est au bord du précipice.

Dans ce match capital, l’Algérie a démarré pied au plancher. Mais les Fennecs sont tombés sur un grand Mathlouthi. Le gardien tunisien a sauvé les siens à plusieurs reprises lors du premier quart d’heure. D’abord en claquant un coup franc de Brahimi (5e), puis en sortant un arrêt réflexe à bout portant sur une tête de Slimani (6e). Il a ensuite été impeccable sur une frappe de Guedioura (11e). Après ce premier quart d’heure dominé de la tête et des épaules, l’Algérie est retombée dans ses travers, laissant beaucoup trop d’espaces entre les lignes. Mais la Tunisie, trop timorée, n’a pas su en profiter lors des 45 premières minutes.

La Tunisie punit l’Algérie

Les Aigles de Carthage ont attendu le retour des vestiaires pour punir l’Algérie. Après une louche de Sassi, le centre de Msakni a été dévié dans son propre but par le malheureux Mandi (1-0, 50e). À peine un quart d’heure plus tard, Ghoulam se loupe en voulant faire une passe à son gardien et concède le pénalty. Sliti ne tremble pas pour offrir le break à son pays (2-0, 66e). Avec ses deux buts encaissés en seize minutes, l’Algérie a montré ses limites défensives, fatales à ce niveau de la compétition.

Malgré un impressionnant quatuor offensif aligné au coup d’envoi (Brahimi, Ghezzal, Mahrez et Slimani), les hommes de Georges Leekens ont été incapables de réagir. L’entrée en jeu de Hanni, à la place d’un Ghezzal transparent, a légèrement réveillé l’attaque algérienne. Le milieu d’Anderlecht a d’ailleurs réduit l’écart dans le temps additionnel de fort belle manière (2-1, 91e). Mais la réaction a été trop tardive. Avec un point en deux journées, les Fennecs, huitièmes de finaliste du dernier Mondial, sont au bord de l’élimination. Et au vu de leurs prestations actuelles, ils ne méritent pas beaucoup mieux.