Capucine Anav et Anthony Mathéo parmi les influenceurs visés par le « name and shame » de Bercy

Des influenceurs, dont Capucine Anav, ont été épinglés ce vendredi 2 juin par la Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) sur son site.
Des influenceurs, dont Capucine Anav, ont été épinglés ce vendredi 2 juin par la Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) sur son site.

CULTURE - Quatre nouveaux influenceurs doivent poster un bandeau alertant sur leurs « pratiques commerciales trompeuses ». Alors que Bruno Le Maire avait promis début mai de « donner les noms » des influenceurs qui ne respectent pas les législations, de nouvelles stars de la téléréalité ont été sanctionnées ce vendredi 2 juin, indique publiquement la Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) sur son site.

Après Illan Castronovo et Simon Castaldi épinglés par la DGCCRF jeudi, le « name and shame » vise cette fois-ci Capucine Anav, Anthony Mathéo, Gaetan Debled et Léa Montchicourt. La répression des fraudes leur reproche d’avoir été « rémunérés par des partenaires commerciaux pour promouvoir leurs produits », sans avoir communiqué leur intention commerciale à leurs internautes.

Pratiques dangereuses

Ces six influenceurs devront partager sur leur profil pendant 30 jours une publication émanant de l’organisme administratif qui vise à expliquer leurs fautes pour mettre en garde leurs abonnés. Cinq d’entre eux ont reçu une injonction pour leurs activités sur instagram, Capucine Anav a, elle, été sanctionnée pour ses publications sur Snapchat.

Pour certains d’entre eux, les injonctions ne s’arrêtent pas à un partenariat dissimulé, rapporte BFM. Illan Castronovo a fait miroiter un service de pronostics sportifs pour faire gagner de l’argent à ses followers. Anthony Matéo a lui proposé des prestations d’injections d’acide hyaluronique par une esthéticienne, alors que c’est un acte médical. Tandis que Capucine Anav a notamment donné de fausses informations concernant des produits pour la santé.

Cette mise en application par Bercy du « name and shame » intervient alors que le Sénat a définitivement adopté jeudi une proposition de loi pour réguler la « jungle » des influenceurs et lutter contre les dérives de certaines stars des réseaux sociaux.

Elle renforce les sanctions si les interdictions publicitaires ne sont pas respectées ou si un influenceur dissimule la véritable intention commerciale de sa publication : jusqu’à deux ans d’emprisonnement (au lieu de 6 mois dans le texte voté par les députés) et 300 000 euros d’amende. Obligation, aussi, d’afficher la mention unique « Publicité » sur leurs publications commerciales.

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