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Carcinome hépatocellulaire : symptômes, évolution, traitement de ce cancer « primitif » du foie

Se développant à partir des cellules hépatiques, le carcinome hépatocellulaire — ou hépatocarcinome — constitue près de 70 % des cancers primitifs du foie. Majoritairement corrélé à une pathologie chronique du foie comme la cirrhose, ce cancer fait encore l’objet d’un diagnostic trop tardif.

Responsable de 500 000 à 1 million de décès par an dans le monde, le carcinome hépatocellulaire représente la 3e cause de mortalité par cancer. En France, ce type de cancer est responsable de près de 8 000 décès chaque année, d’après l’Association française pour l’étude du foie — Afef. Si les cas d’hépatocarcinome augmentent au sein de la population féminine au cours de ces dernières décennies, les hommes restent, malgré tout, les plus touchés : 70 % des cancers du foie surviennent chez l’homme, vers l’âge de 65 ans en moyenne. Il existe un second type de cancer primitif du foie : le cholangiocarcinome. Beaucoup moins fréquent que le carcinome hépatocellulaire, il se développe au sein des cellules biliaires, les cholangiocytes.

Le carcinome hépatocellulaire est considéré comme un cancer primitif, car il se développe aux dépens des cellules spécialisées du foie, appelées « hépatocytes ». Dans 9 cas sur 10, la prolifération cancéreuse survient dans le cadre d’une cirrhose, une pathologie hépatique chronique occasionnant une destruction progressive des cellules du foie (fibrose). Une personne atteinte d’une cirrhose présente un risque de carcinome hépatocellulaire de 5 à 25 %, selon la Société (...)

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