Carlo Ancelotti sur le cas Benzema : "Les Français ont tort"

Carlo Ancelotti (Getty Images)
Carlo Ancelotti (Getty Images)

Dans un entretien au JDD, l’ancien entraîneur du PSG et du Real Madrid a donné son avis sur la question qui agite le landerneau du football français depuis de longs mois. Et le technicien italien est catégorique : Karim Benzema a sa place chez les Bleus.

Cela fait bientôt quatre ans qu’il a quitté le PSG et la Ligue 1, mais la fascination qu’exerce Carlo Ancelotti sur les médias français est intacte. Ce dimanche, l’entraîneur italien du Bayern Munich est ainsi en interview dans le JDD. Entre autres sujets, le quintuple vainqueur de la Ligue des champions (deux fois en tant que joueur (1989, 1990) et deux fois en tant qu’entraîneur (2003, 2007) avec l’AC Milan , une fois en tant qu’entraîneur (2014) avec le Real Madrid) a abordé le cas de son ancien joueur chez les Merengues Karim Benzema, écarté de l’équipe de France depuis l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, à l’automne 2015.

“Zidane, c’est un homme humble”

Les Français ont tort, lance Carlo Ancelotti, taquin. Au Real, c’est le coéquipier idéal de Cristiano Ronaldo. Mais c’est vrai qu’il n’a jamais eu ce niveau en équipe de France.” Le Mister poursuit son propos en évoquant son ancien adjoint, et actuel coach du Real, Zinedine Zidane. “Il m’a beaucoup aidé dans la relation avec Benzema, souligne Ancelotti. Zidane, c’est un homme humble. Joueur, il l’était déjà. En tant qu’adjoint, il voulait apprendre, comprendre. Il a énormément de charisme et pour un manager, c’est important.

“Avec Franck Ribéry, j’aime bien blaguer”

Loquace, l’entraîneur italien livre également une anecdote des plus savoureuses au sujet de l’un de ses joueurs actuels au Bayern, le Français Franck Ribéry. “Le foot est un jeu, il ne faut pas l’oublier, pose l’Italien. Il faut être concentré, mais pas trop sérieux. Je suis quelqu’un d’ironique. Avec Franck Ribéry, j’aime bien blaguer, il parle italien. Parfois, il ne joue pas mais j’ai trouvé le bon équilibre pour gérer ça. Je lui dis : ‘Écoute, tu es comme une Ferrari et on ne peut pas utiliser une Ferrari tous les jours. Juste les dimanches. On n’est pas dimanche donc tu ne joues pas.’ Il rigole. C’est quelqu’un de vrai.