Mal embarquée face à Alison Van Uytvanck, Caroline Garcia a réussi à davantage lâcher prise dans son jeu pour se libérer et renverser cette rencontre (2-6, 6-0, 6-1), en huitièmes de finale de l'Open de Lyon.

« Il y a eu plusieurs matches en un, racontez-nous...
Au début, j'étais tendue, ça ne sortait pas et elle pouvait faire ce qu'elle aime bien faire. Dans le deuxième set, j'ai réussi à être plus précise, à vraiment me concentrer sur mes frappes de balle et chaque point était vraiment crucial. Il y a eu un peu une rechute au début du troisième avec ce break un peu bête mais après j'ai réussi à être solide mentalement et à vraiment me concentrer sur le moment présent.

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Vous aviez besoin de lâcher un peu prise pour rentrer dans la rencontre ?
Quand ça ne va pas, tu commences à vite cogiter et si je commence à faire ça avec mon jeu et la vitesse à laquelle où elle joue, c'est impossible et je n'ai plus le temps de rien faire. Ça m'a fait du bien de vraiment me concentrer sur les zones où je voulais jouer, aller vers l'avant, lui mettre la pression, trouver de nouvelles options. À un moment donné, il faut y aller.

Il y a eu des moments de tension sur le court, comment ça s'est terminé ?
Il y a eu des fautes d'arbitrage des deux côtés donc on se met à douter, on ne sait plus. Avec la tension, ça peut un peu partir. Je me suis un peu enflammée aussi. Mais on s'est parlé après, il n'y avait pas de problème.

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Vous avez harangué le public à plusieurs moments. À quel point ça vous a aidé ?
C'est important, on est à la maison, on est à Lyon. C'est aussi pour ça que j'ai envie de jouer là, pour avoir le soutien du public et vivre des moments qu'on n'a pas l'opportunité de vivre ailleurs. Pour moi c'est une aide, il me donne de l'énergie. Des fois, il faut le pousser un peu plus, ça peut mettre un peu de pression sur l'adversaire donc autant s'en servir comme un avantage. »