Des cartons rouges, mais pas d’exclusion pour Emmanuel Macron

Attendu de pied ferme par l'intersyndicale, Emmanuel Macron s'est fait discret, samedi, au Stade de France. Cette fois, pas d'accolade et de mots doux sur le terrain, comme l'an passé avec Christophe Galtier. La grogne a cependant eu du mal à se faire entendre à l'intérieur du stade, plus à l'heure de la fête que de la colère.

Si le Stade de France s’est mis au jaune et au violet samedi, ses abords étaient aussi teintés de rouge. Trois heures avant le coup d’envoi, sur la ligne 13 du métro, un guitariste annonce la couleur sur le quai de la station Saint-Denis-Porte de Paris en grattant les « Macron démission ». Dans le couloir d’à côté, supporters nantais et toulousains se répondent en chanson, avant que des militants de l’intersyndicale de Seine-Saint-Denis leur proposent cartons rouges et sifflets. Le condensé d’une soirée où la fête et la colère se sont côtoyées, un temps, avant que la première ne s’impose totalement.

Plus de contenus provenant de