Championnats du monde de ski : trois raisons de regarder les Mondiaux à Courchevel et Méribel

SPORTS - Le niveau moyen de ski vient d’exploser sur les pistes de Courchevel et Méribel. Depuis ce lundi 6 février, les deux stations des alpes françaises accueillent les meilleurs skieurs de la planète à l’occasion des 47e championnat du monde de ski alpin. Diffusé par France Télévisions jusqu’au 19 février, l’événement inaugure dix-huit mois de rêve pour les amateurs de sports en France, avec notamment la Coupe du monde de rugby 2023 en France et les Jeux olympiques de Paris en 2024.

Cela faisait 14 ans que la France n’avait pas accueilli cette épreuve de ski, plus grosse compétition hivernale hors Jeux olympiques. Même si dans ce laps de temps la montagne a changé et les enjeux climatiques ont pris une nouvelle dimension, les enjeux sportifs restent les mêmes.

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Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, c’est justement cette dimension sportive et événementielle qui est analysée au micro du HuffPost par Carole Montillet (championne olympique de descente en 2002) et le journaliste Alexandre Pasteur, tous les deux au commentaire de ces mondiaux.

1 - Deux stations, deux pistes

Pour la première fois dans l’histoire des championnats du monde de ski, les épreuves auront lieu sur deux stations différentes. « C’est assez unique », explique Carole Montillet, qui vante les deux pistes « sinueuses » préparées pour l’occasion.

À Méribel, le Roc de fer, qui avait été utilisée lors des Jeux olympiques d’Albertville en 1992, a été remodelée pour accueillir les compétitions féminines. Quant à eux, les hommes concourront à Courchevel sur l’Éclipse (3,2 kilomètres de long, 30 % de pente moyenne), qui avait été inaugurée lors des finales de la Coupe du monde au printemps 2022.

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2 - Des images spectaculaires

Les drones et les caméras à ultra haute définition utilisés par la production de l’événement devraient donner lieu à des images « spectaculaires », affirme Alexandre Pasteur, à commencer par l’épreuve reine de la descente, qui aura lieu le week-end du 11 et 12 février. Les athlètes atteindront alors des vitesses allant jusqu’à 140km/h. Avec ces nouvelles technologies, « on peut vraiment apprécier la vitesse entre les portes sur les épreuves de vitesse, super G et descente », affirme le journaliste.

3 - Le gratin du ski professionnel

La plus grande star de ces mondiaux est sans conteste l’américaine Mikaela Shiffrin, déjà considérée à 27 ans comme la plus grande skieuse de l’histoire. « Ce qui est énervant avec elle, c’est qu’on a l’impression que le ski, c’est facile », explique Carole Montillet. « Contrairement aux hommes qui font bonne impression parce que beaucoup de puissance se dégage, elle est toujours au bon moment sur ses trajectoires, on dirait un petit chat sur la neige », ajoute la skieuse.

Pour Alexandre Pasteur, il faudra surveiller chez les hommes le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, le Suisse Marco Odermatt et, bien sûr, le Français Clément Noël, qui sera « la grande chance de médaille d’or pour l’Équipe de France ». Mais une première chance de médaille arrive dès ce mardi avec Alexis Pinturault, qui a grandi à Courchevel et qui dispute le combiné, épreuve dont il est vice-champion du monde en titre.

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