Gaël Perdriau, accusé de chantage à la sextape, suspend ses fonctions à la métropole de Saint-Étienne

Empêtré dans cette affaire de chantage à la sextape, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, se met en congés de ses fonctions à la métropole stéphanoise.
OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP Empêtré dans cette affaire de chantage à la sextape, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, se met en congés de ses fonctions à la métropole stéphanoise.

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Empêtré dans cette affaire de chantage à la sextape, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, se met en congés de ses fonctions à la métropole stéphanoise.

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POLITIQUE - Revirement de situation à Saint-Étienne. Le maire Les Républicains de Saint-Etienne Gaël Perdriau va finalement déléguer ses fonctions de président à la Métropole, en lien avec l’affaire de chantage à la sextape qui secoue sa ville depuis fin août, a-t-on appris ce jeudi 22 septembre après d’un des vice-présidents de la collectivité.

L’élu de 50 ans ne présidera donc pas le prochain conseil métropolitain prévu le 29 septembre et n’assurera plus ses fonctions de représentation extérieure, a expliqué à l’AFP Christophe Faverjon, le maire communiste d’Unieux.

Cette solution est « le fruit d’une réflexion collective » dans « le respect de la justice et de son rythme » dans le but de « préserver la métropole » des perturbations liées à cette récente affaire de chantage à la vidéo intime, a-t-il expliqué après une réunion des vice-présidents de la métropole.

Une nouvelle qui peut surprendre, alors qu’une semaine plus tôt, Gaël Perdriau avait pourtant affiché sa « détermination » à rester en fonction, sourd aux appels de ceux qui lui demandaient de se mettre en congé - des élus locaux et nationaux, dans son camp et dans l’opposition, mais aussi des acteurs économiques locaux.

« Barbouzage de mœurs »

En effet, l’image du maire de Saint-Etienne a été considérablement ternie par une affaire de chantage politique à la sex-tape en cours d’enquête judiciaire à Lyon.

L’affaire, en cours d’enquête, a éclaté fin août quand un ancien proche de la municipalité a fait des confessions très détaillées au site Mediapart sur un « barbouzage de mœurs » commandité selon lui par le maire et son entourage pour neutraliser l’ex-premier adjoint centriste, Gilles Artigues. L’opération a selon lui été rétribuée via des prestations fictives facturées à deux associations culturelles locales subventionnées par la mairie.

L’édile a été placé en garde à vue le 13 septembre, en même temps que trois autres membres de l’équipe municipale. L’enquête judiciaire, ouverte à Lyon après une plainte de Gilles Artigues, concerne la réalisation et l’usage de cette vidéo tournée en janvier 2015 dans laquelle on voit cet ex-député connu pour son engagement catholique et ses positions homophobes, se faire masser par un homme dans une chambre d’hôtel à Paris.

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